ARCHIVES 1999
SONDAGE SUR LE SATANISME AU
DEBUT DU MILLENAIRE (Novembre-Decembre 1999)
117 PERSONNES ONT REPONDUE A CE SONDAGE
L'âge moyen des personnes ayant répondues à ce sondage est de 23-24
ans
Les personnes ayant répondues à ce sondage sont: 68,37 %
d'hommes----31,63 % de femmes
Dont : 86,50 % d'hétérosexuelles-----7,25 % de
bisexuelles-----6,25 % d'homosexuelles
La professions de personnes ayant répondues à ce sondage sont pour :
61,70 % Etudiants-----22,34 % Ouvriers/Employés------6,38 % Cadres
------5,32 % Cadres Supérieurs
4,26 % Artisants/Commercants
Les personnes ayant répondues à ce sondage, se disent pour:
45,18 % Athées-----45,10 % Satanistes-----13,72 % Chrétiens
Pour elles, aussi, le Satanisme c'est :
56,41 % Une philosophie-----22,22 % Une religion-----14,53 % Autre
chose-----6,84 % Une originalité
Alors qu'elles considèrent Satan comme :
41,67 % Une énergie-----28,70 % Un concept-----14,81% Un Dieu-----14,81
% Autre chose
Les personnes ayant répondues à ce sondage sont à:
45,63 % Sans tendance politique Droite Gauche-----30,10 % Plutôt de
Droite-----24,27 % Plutôt de Gauche
Et vis à vis de l'émergence d'un Satanisme politique, sont:
60,82 % Défavorable-----20,62 % Favorable-----18,56 % Sans opinion
En ce qui concerne la peine de mort:
42,42 % sont Pour-----39,39 % sont Contre-----18,19 % sont sans opinion
La création de réseaux d'entraide Sataniste:
61,22 % sont Pour-----28,57 % sont sans opinion-----10,21% sont Contre
Pour ce qui est de la compréhension entre les divers tendances du
Satanisme et le rassemblement sous une seule bannière:
41,42 % n'apporte pas de réponse-----39,18 % ont des idées voir des
solutions-----19,59 % disent que c'est impossible.
Néanmoins, si des colloques réunissants les divers tendances du
Satanisme se faisaient:
61,86% serait prêt à y participer-----19,59 % ne savent pas si ils y
participeraient-----18,56 % ne participeraient pas
LA BIBLE A TRAVERS ELLE
(partie 1) (Octobre 1999)
Quand
il se rencontre sur votre chemin une erreur populaire
ne
manquez pas de la détruire comme un voyageur
coupe
une ronce.
François
Bacon
Contrairement à ce qu'on pourrait
croire, la Bible, souvent discutée de main de maître, garde encore une
incontestable influence sur les esprits. Elle est à la base, il ne faut pas
l'oublier, de l'Islam et du Christianisme tout entier. Pas plus que les
protestants, les catholiques ou les orthodoxes ne peuvent la répudier. Oh!
certes...les gens d'église ont dû abandonner déjà bien du terrain. Mais
ils n'ont pas modifié pour cela leur enseignement. Catéchisme et Histoire
Sainte renferment toujours les mêmes fables, les mêmes mystères grotesques.
On entend encore le Chanoine Desgranges répondre,
dans une conférence publique, qu'il n'y a pas de chronologie biblique et que
ce sont seulement les commentateurs qui ont dit que la terre existe depuis 4
000 ans (l'Eglise elle-même l'a enseigné aussi longtemps que cela lui fut
possible. Nul ne peut nier aujourd'hui que la terre a des centaines de
milliers d'années d'existence et que l'humanité est vieille de 50 à 60 000
ans, davantage même d'après certains savants).
M. Desgranges, pour éviter cette difficulté,
ne s'aperçoit pas qu'il tombe dans une difficulté plus grande encore. En
effet, si l'humanité est âgée de 50 000 ans (au lieu de 4000), avec quels
événements, avec quels personnages remplira-t-il ces 500 siècles. C'est que
la Bible est formelle dans ces précisions et apporte des généalogies détaillées:
Untel fils d'Untel et d'Unetelle et ainsi de suite, pas une lacune dans cette
énumération et pas moyen d'y glisser des personnages intermédiaires sans
bouleverser et détruire tout le récit.
Un autre augure, M. l'abbé Moreux, écrit:
"Que la signification des mots hébreux est trop obscure pour nous et que
l'interprétation en doit être faite avec prudence. Moïse a voulu être
compris de ses compatriotes. Faut-il que le terrain soit peu solide pour que
l'abbé Moreux s'y aventure avec autant de précautions!
Ses prédecesseurs avaient moins de
scrupules. Grégoire le Grand, par exemple, écrivait: "Qu'est-ce que l'Ecriture,
sinon une lettre que le Dieu tout-puissant a daigné nous écrire?" Et le
Tout-Puissant se serait-il amusé à employer un style obscur, difficilement
compréhensible. Vous blasphémez, M. Moreux!
En réalité, aux âges d'ignorance, la Bible
a été acceptée intégralement par tous les chrétiens - elle a contribué
au maintien de cette ignorance. Les fables bibliques tenaient lieu de science
et la Papauté, par la violence...empêchait les cerveaux de s'ouvrir à la
lumière.
"Quant au niveau de l'instruction, il s'était
abaissé à ce point...qu'un des hommes les plus éminents de sa génération,
le sire de Joinville, supposait naïvement que le poivre et la canelle
venaient du paradis terrestre et que l'on peschoit les épices dans les eaux
du Nil, où ils étoient portés par les vents du Sud." (cité par
Victor de Saint-Genis, Histoire de Savoie, I, 211).
Saint Thomas d'Aquin soutenait que les astres
tournent autour de la terre. Plus tard, Galilée fut condamné pour avoir
soutenu une théorie anti-biblique, celle du mouvement de la terre.
Pour répondre aux protestants, le Concile de
Trente (1563) jetait l'anathème à quiconque "ne recevait pas pour sacrés
et canoniques, en entier, avec toutes leurs parties", les livres
sacrés, tels qu'ils sont traduits dans la Vulgate. Car Dieu est leur
auteur et "il n'est permis à personne d'interpréter la Sainte
Ecriture contrairement au sens qu'a tenu et que tient notre Sainte Mère l'Eglise".
Chateaubriand disait que Dieu avait créé
les fossiles à l'état de débris, comme on sème quelques ruines pour
l'ornement d'un jardin. Victor de Bonald (fils) repoussait l'idée que les
mondes puissent tournoyer, culbuter et pirouetter à l'infini en présence du
soleil et des étoiles immobiles (?). Cela lui paraissait baroque. (Cité
par Paul Desjardins.)
Ces anathèmes seront repris à une époque
toute moderne (1870) et dans les mêmes termes, par le Concile général du
Vatican, qui se fera le défenseur intrépide de la "Révélation".
En 1893, un pape aussi "moderne",
aussi "libéral" (?) que Léon XIII publie une encyclique Providentissimus,
pièce habile, évasive par endroits, onctueuse, mais imposant néanmoins
silence aux novateurs et affirmant la Sainteté de la Bible à la face de la
chrétienté.
Les novateurs s'étaient pourtant bornés à
prétendre que l'Inspiration ne s'étend qu'aux choses qui concernent
la morale et la foi. Ils admettaient que l'on fasse un triage dans les parties
historiques et scientifiques (sous le contrôle de l'Eglise, bien entendu). Léon
XIII a fort bien compris que, si l'on s'engageait dans cette voie, si l'on
commençait à trier et à choisir, on s'apercevrait bien vite que la Bible
renferme d'innombrables choses malsaines. Alors il n'en resterait presque
rien. C'est pour ce motif qu'il a essayé, bien inutilement, de renforcer par
son encyclique l'autorité branlante du "Livre de Dieu".
Cependant, Léon XIII n'avait pas osé
condamner Loisy, mais la Congrégation de l'Index se rattrappa sous son
sucesseur Pie X. Grande hécatombe de modernistes, de libéraux et de
sillonistes! L'admirable ouvrage de l'abbé Houtin (La Question biblique)
est mis à l'index, bien qu'on n'ait pu y trouver aucune erreur de fait. Le
pape actuel n'a-t-il pas condamné également le Manuel biblique des
abbés Vigouroux, Bacuez et Brassac, approuvé par 40 évêques français et
qui était utilisé depuis trente ans dans les grands séminaires?
"Un motu proprio lancé le 18
novembre 1907 établissait l'obligation de se soumettre aveuglément aux décisions
de la Commission biblique pontificale, dont les arrêts en matière de
critique avaient invariablement déchaîné l'hilarité du monde
scientifique..." (Ernesto Buonaiuti. Le Modernisme catholique).
L'encyclique contre le modernisme condamnait tous ceux "qui, en histoire,
en archéologie, en exégèse biblique, trahissent l'amour de la nouveauté..."
L'amour du nouveau, voilà ce qui effraie les
routiniers et les arriérés. Ils essaient de barrer la route aux idées et à
la science.
Non ! le catholicisme n'a pas renoncé à la
Bible ! Un Programme d'instruction religieuse (1929) pour les écoles chrétiennes
(1929), fut envoyé à tous les directeurs d'écoles libres. Les études
bibliques y tiennent la place principale: on y trouve les légendes de Noé et
du Déluge, les histoires de Jacob et de Josué, la fuite des Hébreux dans le
désert, Moïse, David et consorts.
"La Bible, attaquée de toutes parts,
n'est plus guère défendue que pas l'Eglise catholique", écrit M. Jules
Lebreton, dans les Etudes (20 mai 1928).
La Croix tient
le même langage. Elle reproche aux protestants de vouloir expurger la Bible,
sous prétexte de la dépouiller "d'un tas de contes qui n'ont aucun
caractère de vérité historique". Cette exégèse, basée sur le libre
examen "mène à toutes les aberrations" (sic). Il faut une Eglise
instituée de Dieu pour donner à la Bible son interprétation véridique et légitime"
(3 décembre 1928).
M. Lebreton écrit encore: "La Bible est
un trésor du plus haut prix. L'Eglise la vénère comme la parole de Dieu,
elle la protège avec un soin jaloux, elle la défend contre ceux qui en altèrent
le texte, ou en faussent l'interprétation, ou en méconnaissent l'autorité".
L'Eglise catholique gardienne de la Bible au
XXème siècle! Voilà un spectacle édifiant.
Ils
en sont encore là, après Voltaire, Renan, Loisy...
Une personnalité écclésiastique aussi éminente
que celle de M. Roland Gosselin, n'écrivait-elle pas en faisant allusion au
grossier et enfantin anthropomorphisme de la Bible: "Anthropomorphisme
voulu, et par Dieu lui-même, afin de mieux persuader l'homme de ce qu'il est
pour lui, afin de lui faire sentir et comprendre le caractère personnel (!!)
de leurs rapports".
Pendant des siècles, l'Eglise a interdit la
lecture de la Bible. Pourquoi?
Parce qu'elle craignait que le lecteur, mis
en présence des contradictions et des âneries contenues dans le Livre Saint,
ne les interprète à sa façon - échappant ainsi au contrôle et à la
direction du Clergé romain. Des pénalités très sévères (allant jusqu'à
la peine de mort) étaient appliquées à ceux qui contrevenaient à cette défense
et même à ceux qui possédaient des exemplaires de la Bible en langage
courant, éditions non annotées et estampillées par l'Eglise. Et celle-ci ne
badinait pas.
Mgr Besson, parlant à Rome (en mars 1929)
partait en guerre contre les Bibles protestantes, parce qu'elles sont annotées
dans un esprit anti-catholique. La Bible est ainsi devenue une arme que les
catholiques et les protestants utilisent, pour se faire concurrence, les uns
contre les autres.
La Bible elle-même nous raconte que les
juifs ne devaient pas la lire. Dieu avait ordonné que son livre fut déposé
dans l'arche et qu'on devait y toucher le moins possible.
Les protestants se sont attachés, au
contraire, à faire de la lecture et du commentaire de la Bible la base
essentielle de leur religion.
Dans un journal de l'Armée du Salut (10 mars
1928) on peut lire:
"L'influence de la Bible sur la littérature,
le progrès, la morale et la religion de la race humaine, est inimaginable. Ce
livre est rempli de la gloire de la Révélation Divine".
"La Bible pourrait se passer de nos éloges.
Elle nous domine, elle a soulevé notre admiration. Sa lumière est comme
celle du ciel, disait le cardinal Newmann, et son étendue est aussi vaste que
la mer immense".
On pourrait citer des centaines de textes
aussi...délirants que celui-là.
Il existe de nombreuses sectes qui étudient
la Bible (c'est-à-dire qui en sollicitent et en torturent le texte pour lui
faire dire...ce qui leur est agréable!).
Attaquer la Bible devant un protestant, c'est
aussi grave que d'attaquer Dieu en personne!
"La sagesse divine inspire les écrivains
sacrés; l'Esprit Saint touche l'âme de ceux qui lisent la Bible et les
convainc de l'excellence de ses enseignements...
On peut être convaincu que toutes les fois
que Dieu prescrit quelque chose, ce qu'il commande est sage".
Ainsi lorsque Dieu prescrit de tuer les
enfants, les femmes, les vieillards, de lapider les sorcières et les adultères,
de massacrer les incrédules - ce qu'il commande est sage! Quel
aveuglement...
La différence entre le protestantisme et le
catholicisme est nettement mise en relief par M. F. Dumas.
"Le protestantisme reconnaît la Bible
comme autorité suprême, tandis que pour les catholiques l'autorité suprême
appartient à l'Eglise". Le protestantisme orthodoxe est donc une
religion aussi absurde, mais moins cléricale que le catholicisme romain.
La Bible, autorité suprême!
Ce livre immoral et sanguinaire...
N'allez donc pas croire que les amis de la
Bible soient disposés à l'abandonner. Ils sont aussi fanatiques que leurs
devanciers. En voici un exemple, fourni par le pasteur Gounelle lui-même:
"Dans une grande ville de province, un
pasteur, spécialement instruit des questions exégétiques, entreprit dans sa
paroisse des conférences bibliques pour les adultes, conférences qui eurent
un certain succès. Il n'était pas orthodoxe; il se permit de faire quelques
restrictions sur la véracité de certains récits de l'Ancien Testament
(j'ignore lesquels). Qu'arriva-t-il? Sans aucun éclat, sans aucun scandale,
le coupable fut dénoncé par un ou plusieurs paroissiens à l'autorité écclésiastique
du lieu, en l'espèce au Conseil presbytéral et autres pasteurs de la
paroisse. L'affaire fut réglée en cinq ans et à la muette".
Ceci nous montre la valeur réelle du fameux
"libéralisme" protestant. Il ne faut pas toucher à la Bible!
C'est surtout aux Etats-Unis que la Bible est
respectée. En 1925, une enquête faite par un journal et reproduite dans 200
journaux des 16 plus grandes villes, a provoqué 125 000 réponses. Il en
ressort que 91% des personnes qui ont répondu croient en Dieu, 77% sont des
membres actifs d'une église et 85% regardent la Bible comme un livre inspiré
et comme le seul qui le soit.
On n'a pas oublié le retentissant procès de
Dayton aboutissant à la condamnation des idées de Darwin - au nom de la
morale biblique.
Le gouvernement américain favorise
d'ailleurs cette mentalité. Ainsi, le juge Crain refuse l'enregistrement
d'une société antibiblique, fondée par des libres penseurs - tandis que des
centaines de Sociétés bibliques, répandant le "Livre de Dieu" à
foison dans toute l'Amérique, existent légalement et sont chaque jour
autorisées et protégées.
Singulière conception de la neutralité des
pouvoirs publics! Elle nous montre à quel point l'esprit américain est
encore imprégné par le fétichisme biblique.
On prépare des films sensationnels, tournés
en Palestine, qui représenteront les scènes principales de la Bible. J'aime
à croire que les éditeurs n'oublieront pas certains épisodes, tels que
celui des filles de Loth, l'histoire de la nudité de Noé ou celle du
massacre des 23 000 Madianites. Voilà des tableaux édifiants et
moralisateurs, qui auront du succès et qui feront rapidement le tour du
monde!
Il faut que l'on sache la vérité: la Bible
n'est pas un livre sacré; elle ne renferme pas la "parole de Dieu".
C'est tout simplement une compilation de mythes chaldéens, babyloniens, égyptiens,
etc., de légendes empruntées à droite et à gauche, transformées et dénaturées
par les Juifs ignorants...
La Bible n'est pas le livre le plus vieux du
monde. Elle ne remonte qu'à 800 ou 850 ans avant J.-C. (Montet)
L'histoire de la création de l'homme se
retrouve dans la mythologie égyptienne, où nous voyons le "Père des
Dieux" façonner des hommes avec de l'argile sur un tour de potier
(Fraser). Ce qui n'empêche pas le Pasteur Andrié d'affirmer: "Il faut
admettre que le premier couple d'où les hommes sont descendus a dû nécessairement
être créé d'une manière miraculeuse, ainsi que le dit la Bible".
On saura alors que l'histoire de la Bible (et
d'ailleurs de tous les pseudos livres de "Dieu") n'est qu'une grossière
imposture.
"La fraude pieuse, qui consiste à
cacher ce "Livre de la loi" dans le Temple, où le Grand Prêtre fut
censé le découvrir (2 Rois, XXII,3-10) était un procédé courant dans
l'antiquité, qui ne portait atteinte ni aux auteurs du livre, ni à l'autorité
de l'écrit. Dans l'ancienne Egypte, on conférait une autorité divine au
"Livre des Morts", qui était comme une bible de la religion égyptienne,
en en murant des manuscrits dans les fondations des Temples, sous les statues
mêmes des divinités". (Edouard Montet, Histoire de la Bible,
p.18).
Les Mormons, secte protestante américaine,
possèdent également un livre sacré: le Livre de Mormon, considéré
comme écriture sacrée par les "saints des Derniers-Jours", qui en
attribuent la découverte à une miraculeuse révélation faite par l'ange
Moroni à leur prophète Joseph Smith!!
On sait que les musulmans expliquent
l'existence de leur Coran par des procédés à peu près semblables.
Comme argument suprême, osera-t-on prétendre
que la Bible chrétienne enseigne l'amour du bien, la pratique de la vertu? Je
ne veux pas dire qu'on ne puisse y trouver des maximes sérieuses et des
nobles principes noyés dans un fatras de stupidités. Mais dans son ensemble,
la Bible reflète les moeurs d'une peuplade encore barbare, violente, dominée
par un nationalisme outrancier d'une part, et d'autre part par les
manifestations d'une sexualité désordonnée et trop souvent pathologique.
Au surplus, les quelques bons principes de
morale qui se trouvent dans la Bible n'ont pas été inventés par les Hébreux.
Ils sont indépendants de toute religion. Avant les Juifs, les Chinois, les
Indous, les Egyptiens avaient créé des oeuvres morales et philosophiques qui
dépassent de mille coudées les plates élucubrations des chroniqueurs juifs
ou les pleurnicheries fastidieuses et déclamations de mauvais goût qu'ils
attribuent à leurs prophètes...
Ce que nous reprochons à la Bible, c'est de
glorifier la guerre, le massacre, l'intolérance, le despotisme.
Tous les tyrans se sont servis d'elle pour
appuyer leur autorité!
Pour brûler les sorcières, on invoquait des
textes bibliques!
Pour instaurer l'Inquisition et exterminer
les hérétiques, l'Eglise s'appuyait sur la Bible!
Pour légitimer l'esclavage, on faisait également
intervenir le Livre de Dieu!
Relisez le livre de Bossuet: Maximes tirées
de l'Ecriture Sainte.
Etudiez l'histoire de nos pays, la marche si
pénible de la civilisation, sans cesse arrêtée par les puissants et les
gens d'église - au nom de la Bible toujours!
"La Bible est la fondation de tout bon
gouvernement" proclame M. Coolidge, l'ex-président des Etats-Unis.
Le "bon gouvernement", c'est sans
doute celui qui a torturé Sacco et Vanzetti pendant sept années? Excellente
application des principes bibliques, en effet.
Les royalistes de l'Action Française,
eux-mêmes, se réclament de la Bible, pour défendre leurs théories de
violence et de dictature. Voici un extrait caractéristique d'un article publié
par D.E. Dublaix dans ce journal:
"L'Ancien testament nous montre souvent
le Très-Haut mettant une violence terrible au service de la justice.
Rappelez-vous les dix plaies d'Egypte. "Et pour la dixième plaie, dit
la Bible, Dieu tua tous les premiers nés des familles égystiennes!"
"Des fautes qui nous semblent vénielles
sont châtiées avec la dernière rigueur: Adah et Abiu, fils du grand prêtre
Aaron, ayant mis un feu étranger dans leurs encensoirs, pour offrir à Dieu
les encensements, sont brûlés vifs dans le sanctuaire même. Oza, n'ayant
pas craint de toucher l'arche, pour l'empêcher de tomber du chariot qui la
transportait, est frappé de mort subite.
"Des enfants qui se sont moqués du
prophète Elisée sont dévorés par des ours, etc. Le châtiment ne se limite
pas toujours aux coupables; il s'étend souvent à leurs amis, à leurs
proches, parfois à leur tribu tout entière. Coré, Dathan et Abiron, qui ont
murmuré contre Moïse et contre Aaron, sont abimés dans un gouffre de feu
avec deux cent cinquante de leurs partisans.
"Pour venger la femme d'un lévite,
outragée par quelques débauchés, toute la tribu de Benjamin est exterminée.
"David ayant fait le dénombrement de
son peuple par un mouvement de vanité, Dieu afflige son royaume d'une peste
qui, en trois jours, emporte 70 000 hommes..."
L'Action Française a raison. Si Dieu
a réellement commis tous ces crimes, pourquoi ne pas s'inspirer de son
exemple? Pourquoi hésiter à broyer les "méchants" (c'est-à-dire
les incroyants et les révoltés)? Il faut être impitoyable comme il l'a été
et faire couler le sang à flots...
Telle est la leçon de la Bible...
Le plus mauvais livre, l'oeuvre la plus rétrograde,
voilà ce qu'on nous présente comme un bienfait de Dieu!
Délivrons-nous - enfin! - de cette
turpitude. Combattons-la sans répit et sans ménagement. Pour édifier un
monde meilleur, il faut abattre le Cléricalisme et les religions basées sur
le monodheisme biblique. Et pour abattre le Cléricalisme, il faut supprimer
la bêtise et le fanatisme, que la Bible inepte fait pénétrer dans les
cerveaux...
LAICITE ET LIBERTE DE CULTE (Septembre
1999)
1. L'Etat a dépensé pour l'enseignement
privé, pour l'essentiel confessionnel, 28 Milliards en 1992, 31 Milliards en
1993, 34 Milliards en 1994 soit le coût de la construction de 1660 collèges
ou 177000 années de salaire d'instituteurs. "La France est-elle toujours
laïque?" se demande O. Vallet dans Le Monde.
2. En Alsace-Moselle, un évêque touche de
l'Etat 26 000 francs par mois.
3. Pour célébrer le 900ième anniversaire
de l'appel aux croisades lancé en 1095 par le pape Urbain II au concile de
Clermont, le Conseil Régional de l'Auvergne a versé une subvention de 1,5
Millions de Francs (fonds publics régionaux). Le 24 Juin 1995 le colloque
officiel relatif à cette célébration réunissait 150 personnes. Le colloque
parallèle organisé par la Libre Pensée pour dénoncer l'illégalité de la
subvention et rappeller ce qu'ont vraiment été les croisades réunissait 400
personnes. Voir ci-dessous sur la célébration des croisades.
4. Le Conseil d'Etat autorise les absences
scolaires pour prétextes religieux.
5. La cathédrale d'Evry a été en partie
financée sur fonds publics: J. Lang a dit qu'il avait "contourné la loi
de 1905" (sur M6 , émission "Capital", novembre 96).
Les croisades furent une entreprise de
massacre, de viol et de pillage (les croisés recevaient au départ une
indulgence pleinière pour toutes leurs fautes passées et à venir!). Voir le
livre de A. Maalouf, Les croisades vues par les arabes. On rappellera
seulement le massacre des juifs de Regensburg en 1096 "au passage"
et le pillage de Constantinople en 1204. Jean Paul II a imposé à l'évêque
de Clermont-Ferrand de célébrer les croisades en Juin 1995. Sans doute pour
promouvoir ses propres croisades: contre l'avortement, contre la laïcité,
contre les démocraties qu'il vise à mettre à sa botte par l'infiltration de
l'Opus Dei dans les milieux économiques et politiques.
12 Avril 1204 : pillage de Constantinople par
la 4ième croisade.
1231 : création de l'inquisition par le pape
Grégoire IX.
16 Mars 1244: Incendie du Chateau de Montségur
(200 victimes) solution finale pour les Cathares, terminant la
croisade des Albigeois débutée en 1208.
1492: Les juifs sont chassés d'Espagne.
1553: Calvin fait brûler pour hérésie
Michel Servet, médecin et philosophe espagnol.
23 Août 1572: Massacre de la Saint-Barthélemy.
1685: Révocation de l'Edit de Nantes.
10 Juillet 1766: Le Chevalier de la Barre est
torturé et brulé vif avec un exemplaire du Dictionnaire Philosophique de
Voltaire, pour avoir refusé de saluer une procession religieuse.
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Diderot, qui avait eu l'expérience
personnelle de l'intolérance du pouvoir d'alors, nous rappelle dans
l'Encyclopédie que la religion fut partout l'invention d'esprits ambitieux et
habiles qui, ne pouvant trouver en eux-mêmes la force de gouverner leurs
semblables à leur gré, cherchèrent dans le ciel l'autorité qui leur
manquait et en firent descendre la terreur".
La liberté de conscience et de croyance est
donc une des caractéristiques fondamentales d'un État libéral. Elle suppose
d'abord qu'il n'y ait pas de religion officielle. La maxime cujus regio ehus
religio (tel royaume, telle religion) a causé suffisamment d'abominations
dans l'histoire de l'humanité pour qu'il ne soit plus nécessaire de la réfuter.
Un Etat moderne ne doit donc se réclamer
d'aucune religion d'Etat. Ce principe s'est imposé dans la plupart des démocraties,
non sans peine d'ailleurs, mais la diminution -temporaire ? - des querelles
religieuses ces dernières décennies nous en a fait un peu oublier
l'importance.
La liberté de conscience implique ensuite le
droit pour chacun de pratiquer les formes de religion qui lui conviennent,
sans ingérence de l'Etat, sauf à respecter un minimum d'ordre public. Il ne
saurait, par exemple, être question de revendiquer le droit de procéder à
des sacrifices humains au parc des Bastions.
Faut-il en revanche interdire un culte qui prônerait,
par exemple, le nudisme, au nom de la recherche de Dieu ? Les moines indiens
jaïns vont nus et la bouche couverte d'une mince étoffe afin de ne pas tuer
quelque insecte en l'inspirant. Nul n'y trouve à redire dans les collines du
Tamil Nadu, mais la même pratique à Genève, ne manquerait pas de créer
quelque animation dans la vie locale...
La liberté religieuse, c'est enfin le droit
de refuser l'idée même de religion ou de divinité. "Ni Dieu ni maître
!", s'écriait l'anarchiste du dix-neuvième siècle en brandissant son
drapeau noir. Et pour qui ne reconnaît nul Dieu, la liberté d'expression
comporte aussi le droit de vilipender la divinité d'autrui. L'attitude d'une
société donnée face au blasphème est donc un assez bon indicateur de sa
neutralité confessionnelle réelle.
Certes, il faut tenir compte des conditions
locales : attacher deux vieilles chaussures crasseuses au cou d'une idole
indienne - injure abominable dans le sous-continent -c'est déclencher à coup
sûr une émeute qui fera des dizaines de morts parmi les musulmans, qu'on
accusera immédiatement d'un tel sacrilège. Ecrire des obscénités à l'égard
du pape sur les murs de Londonderry ou de Belfast n'aura pas le même effet
qu'un tag blasphématoire aux Pâquis.
A sa manière, le blasphémateur est donc un
garant de nos libertés et une démocratie libérale digne de ce nom se doit
de le protéger. Critiquer, brocarder, moquer et tourner les religions en dérision
est une forme essentielle de liberté de conscience.
Quoi de plus libéral que l'Angleterre
moderne ? Le réalisateur anglais Nigel Wingrove vient de faire l'expérience
du contraire, à ses dépens. Wingrove est l'auteur d'un film intitulé
Visions of ecstasy dans lequel il décrit la relation entre sainte Thérèse
d'Avila et jésus d'une manière certes plus inspirée par Freud que par les
Evangiles, mais sans aucune obscénité objective.
Avec des images qui suggèrent sans
exhibitionnisme, il blasphème néanmoins avec allégresse, si l'on se réclame
de la vision catholique du monde, car décrire sainte Thérèse d'Avila comme
une masochiste érotomane, ou suggérer que son adoration pour la divinité
catholique par excellence, jésus, relevait plus de la libido que du
mysticisme, est évidemment de nature à donner des bouffées de contrariété
au prélat le plus libéral.
Or, voici que l'anglicane Albion est toujours
pourvue d'une loi qui interdit le blasphème contre les chrétiens, le
Blasphemy Act et le British Board of Film Classification, ce qui reste de la
censure britannique, généralement plutôt libéral, refusa d'autoriser la
mise en circulation de Visions of ecstasy en septembre 1989.
Le blasphémateur saisit les tribunaux et après
de nombreux appels, l'affaire arriva finalement devant la Cour européenne des
Droits de l'Homme à Strasbourg. Le 25 novembre 1996, elle a donné tort à
Wingrove, dans un arrêt franchement bizarre. En substance, elle y retient que
l'agression que constitue -forcément - le blasphème pour les croyants,
justifierait dans son principe une intervention de l'Etat, certes avec
quelques cautèles.
En empêchant l'auteur d'un petit film
quelconque de "blasphémer", c'est la liberté de tous qu'on
atteint. Quand Wingrove ou quelque imprécateur vociférant contre le
christianisme, ou un athée forcené, ou tel antisémite obsédé par un prétendu
complot, ou encore un illuminé voyant la main jésuitique de l'Opus Dei dans
toute baisse de la bourse se font rappeler à l'ordre, ce sont vos libertés
à vous, chers frères et soeurs, qu'on égratigne ou qu'on foule aux pieds.
Certes, Wingrove n'est pas Galilée, ni même
Philibert Berthelier et le British Board of Film Classification n'a rien de
Savonarole ou de Torquemada. Mais la démarche est la même. Si elle n'envoie
plus les blasphémateurs au bûcher, notre société a tort de ne pas voir les
risques qu'elle prend en refusant de les protéger.
QUID 2000 LA REVELATION (Juin-Juillet-Aout
1999)
Nous
tenons tout d'abord à signaler la création d'une salle
de discussion en direct. Soyez
nombreux à venir y discuter et y échanger vos idées. Nous vous y souhaitons
de bons débats constructifs.
Ce mois-ci, nous tenons à attirer votre
attention sur le QUID 99 (même sur les précédents d'ailleurs...) en
ce qui concerne la définition qu'il donne du Satanisme, afin de mener une
action de protestation via les mails, afin (avec un peu d'espoir) qu'une
nouvelle définition sera donnée pour le Quid de l'an 2000.
Définition du Satanisme (selon le Quid) :
Principal précurseur: l'Anglais Aleister
Crowley (1875-1947), auteur du Livre de la Loi (1904), fondateur de sectes
adonnées à la magie sexuelle, notamment l'Ordre de l'Etoile d'Argent (1904)
et l'Ordre Germanique du Temple Oriental (1920). Il avait appartenu en 1898,
sous le nom de frére Perdurabo, à l'Ordre Hermétique de l'Aurore, qu'il
quitta pour enseigner le culte de "l'Energie solaire phallique", que
lui aurait révélé un démon nommé Aiwass. Promoteur de la
"contre-culture occidentale", il a pratiqué alcoolisme et
hallucinogénes (dés 1930). L'Eglise se Satan fondée à San Fransisco en
1966 par un ancien dompteur, Szandor Lavey, portant le titre de Mage, qui écrivit
une "Bible satanique". 10 000 sectateurs en Californie (sorciers,
enchanteurs, magiciens). Certains se livrent en privés à des séances de
satanisme (messes noires, zoophilie, sacrifices rituels d'animaux,
vandalisme). Charles Manson (né en 1953), coupable d'avoir organisé en Août
1969, à Bel Air (Californie), l'assassinat de 5 personnes, dont l'actrice
Sharon Tate, possédait la "Bible satanique."
Rectification de cette définition :
Aleister Crowley n'a pas fondé l'OTO. Il n'a
jamais prôné le satanisme qui à l'époque et dans sa vision, constitué
encore un spectacle divertissant pour nobles décadents. Le portrait dressé
des "sectateurs" est encore une preuve flagrante de la désinformation
du Quid. Pour ce qui est de l'histoire de Manson et comme le disait un de nos
membre, de nombreux dignitaires nazis conservés toujours la bible sur eux.
Quelle action entreprendre ?
La politique du Quid est, parait-il, une
ouverture aux objections du lecteur (http://www.quid.fr/vitrine/general/faq.htm)
pour étoffer ses points de vue. L'objectif serait d'écrire un mail
intelligent aux auteurs en joignant si besoin est des liens qu'ils pourront
consulter comme le rapport du FBI sur la Church Of Satan. Bref, juste de quoi
leurs prouver les lacunes de leurs informations :
Adresse
E-mail des auteurs ci-dessus
POUR
NE PAS CONFONDRE SATAN AVEC TOUS ET N'IMPORTE..."QUI"
(Mai 1999) :
BELZEBUTH
Divinité d’Ebrôn qui rendait des oracles.
Son nom est cité dans le Nouveau Testament (Luc et Matthieu). Ses étymologies
sont les suivantes : Baal-Zeboul signifie " Seigneur-Prince " ;
Baal-Zebub, " Seigneur des Mouches " et par ironie juive
" Seigneur des Ordures " (Zebul). Belzébuth est Grand
Prince des Enfers, le plus puissant après SATAN et par conséquent second
dans la Hiérarchie. On dit même qu’il a renversé ce dernier et qu’il a
pris sa place. C’est dire le danger permanent à l’invoquer. Il est lié
à Mars.
FONCTIONS MAGIQUES : Belzébuth préside
à la fondation des sectes diverses, des hérésies, des cultes païens, des
mythologies, et des polythéismes ; il combat l’Eternel sur le terrain
des religions, falsifie les gnomes, dénature les rites et les liturgies et
provoque les schismes. Il inspire les hérésiarques et les fondateurs
d’autres religions. Il favorise les cultes sanglants. Il est toujours présent
aux Messes Noires, et il n’est point besoin de convoquer. Il propage les épidémies,
ainsi que les maladies les plus souvent incurable ; mais on le conjure
tout autant pour guérir toute maladie grave ou arrêter les épidémies. Il détruit
les récoltes, mais peut aussi les faire fructifier. Belzébuth est aussi
conjuré pour aider le mage dans ses travaux sorciers. Enfin, il s’occupe de
provocation sentimentale, ce qui n’est nullement une magie d’amour, mais
une magie agressive qui rompt l’indifférence vis-à-vis du demandeur. Il
tente par l’orgueil, hait Saint François, et n’agit vraiment que si un
pacte à été fait.
VISUALISATION : Ses matérialisations
sont nombreuses et variées. Tantôt il surgit sous les traits d’un homme
ensanglanté, le corps envahi par les mouches ; tantôt c’est un homme
gigantesque, au visage bouffi et aux yeux de braise, avec des cornes de bouc
et portant une couronne de fer ; sa peau est noire et couverte de longs
poils, il a des ailes de chauve-souris, des pattes d’oie et une queue de
lion ; il crache du feu. Tantôt il surgit sous une forme animale ; par
exemple celle d’un bœuf (c’est ainsi qu’il apparaît à Faust), un
serpent, un veau énorme, un bouc à très longue queue, voire un léopard ;
tantôt, il prend l’apparence d’une belle jeune femme ; tantôt
encore, c’est un dragon rouge à sept têtes et dix cornes. Enfin, il aime
apparaître sous la forme d’une grosse mouche bourdonnante et agaçante.
MAGIE : Attention, ce démon est très
dangereux : il détruit le mage qu’il juge incompétent en lui portant
une maladie incurable. Il ne convient jamais pour un retour d’affection.
Quand on l’invoque, on ne lui donnera aucun ordre, et l’on se contentera
de suggérer ce que l’on attend de lui. Les humeurs de ce démon sont
totalement imprévisibles : le mage n’est jamais à l’abri de sa
fureur, même si déjà, auparavant, sa conjuration a donné ses fruits. Belzébuth
est lié à la planète Mars et se conjure de ce fait le Mardi, aux heures
suivantes : (H. Diurnes : 1, 3, 8, 10 – H. Nocturnes : 4, 5,
10, 12). On fera brûler du poivre noir et l’on fera deux offrandes :
des mouches sur le charbon où brûle le poivre, et sur un deuxième charbon,
on calcinera des mouches uniquement. Ces deux charbons restent sur l’autel.
On ne peut déposer dans le triangle de manifestation un pot de sang plein de
mouches. Il faut enfin savoir qu’une simple erreur dans le rituel est fatale
au mage qui l’a commise.
ASTAROTH
Un des plus puissant démons de la Hiérarchie
Infernale, il vient juste après BELZEBUTH. Prince des Trônes, Grand Duc aux
enfers et Sous-Prince, Astaroth est Ministre de la Cour et commande aux Eléments
Naturels. Il a sous ses ordres directs et personnels 85 démons subalternes
qui poussent à l’indolence, à la paresse et à l’oivisité, et qui
provoquent découragement, lassitude, indifférence et irresponsabilité.
Astaroth serait d’origine phénicienne, et d’aucuns estiment que sa parèdre
est Astarté ; d’autres les confondent tous deux. Il est célèbre
aussi par les nombreux cas de possession qu’il affectionne.
FONCTION MAGIQUE : Astaroth fait écrouler
les édifices ; mais il est surtout conjuré pour toute question financière :
argent, profession, entreprises, réussites pécuniaires. Il enseigne également,
comme ASMODEE, les arts, les sciences, les techniques ; il est aussi
invoqué pour la divination, car il connaît le passé et l’avenir et répond
volontiers aux questions. Il aime tenter par la vanité et la paresse. Mais il
est tout autant pressenti pour provoquer toute déviation sexuelle : il détourne
la séxualité de son but normal, dirige les perversions et corrompt les âmes
et les corps, tout comme ASMODEE ; il pourrit le cœur des femmes
auxquelles il s’attache plus particulièrement, leur insufflant des
mauvaises pensées et les poussant à l’adultère, au lesbianisme, à
l’inceste et à l’abandon du foyer. Quant aux hommes, il leur inspire dès
leur premier âge des pensées impures (onanisme, inceste, sadomasochisme,
bestialité, coprophilie, homosexualité, etc…).
VISUALISATION : Il apparaît sous la
forme d’un ange très laid, chevauchant un dragon et tenant un serpent à la
main qauche ; il surgit également comme un homme nu, avec des pattes
d’aigle une crête de coq sur la tête, une torche enflammée à la main
gauche et une vipère à la main droite, et chevauchant un paon.
MAGIE : Astaroth est conjuré
principalement le Mercredi, car il fait partie des démons planétaires de
pratiquement toutes les obédiences magiques ; ses heures d’invocation
sont les suivantes : (Heures diurnes : 1, 6, 8 – Heures nocturnes :
1, 3, 8, 10,). Il nécessite comme offrande une pièce de monnaie. On brûlera
un encens spécifique, exclusivement de l’Oliban. Il se manifeste parfois
par une odeur pestilentielle ; pour éliminer cette puanteur, on
conseille de placer sous votre nez un anneau d’argent. Malgré ses hautes
fonctions, Astaroth se soumet relativement volontiers aux exigences du Mage ;
mais le plus souvent, il ne se dérange pas et envoie des démons subalternes
à sa place. C’est lui qui apparut à Faust sous la forme d’un serpent ;
célèbre par beaucoup de cas de possession, on prétend pouvoir l’exorciser
par le nom de Saint Barthélemy.
VACANCES
SATANIQUES (Avril 1999) :
***Avant
toute chose, nous vous souhaitons à tous, un agréable sabbat du 30 avril (walpurgis)***
Les plus importants de tous les jours fériés
de la religion Satanique est celui de sa propre date de naissance. C'est
d'ailleurs en complète contradiction avec toutes les autres religions. Le
Sataniste se dit: "Pourquoi ne pas être honnête avec nous même et
aller créer un dieu à notre propre image. Pourquoi ne pas se considérer
comme un dieu à part entière étant donné qu'ils sont, de notre propre
chef, une représentation de nous-mêmes". Chaque homme est un dieu s'il
choisit de se reconnaître en tant que tel. Ainsi, le Sataniste célèbre son
anniversaire comme le jour férié le plus important de l'année. Après tout,
est-ce que vous n'êtes pas plus heureux de votre naissance, que de celle de
quelqu'un que vous n'avez jamais même rencontré? Ou, pour cette raison, mis
à part les jours fériés religieux, pourquoi fêter l'anniversaire d'un président
ou d'une date historique plus que le jour qui nous a amené dans le plus
merveilleux de tous les mondes?
En dépit du fait que certains parmi nous
peuvent ne pas avoir été désirés, ou du moins n'était pas particulièrement
prévus, nous nous devons d'être heureux (même si personne d'autre ne l'est)
d'être ici! Vous devriez vous donner vous-même une tape sur le dos, vous
acheter ce que vous voulez, vous traiter vous-même tel un roi (ou un dieu)
que vous êtes, et célébrer votre anniversaire en grande pompe.
Après votre propre anniversaire, les deux
jours fériés Sataniques majeurs sont la nuit de Walpurgis et Halloween. St.
Walpurgis (ou Walpurga, ou Walburga, dépendant de l'époque et du lieu auquel
il se réfère) naquit dans le Sussex aux environs du Septième ou au début
du huitième Siècle, et fut éduquée à Winburn, Dorset, où elle restât
pour vingt sept années. Ensuite, sous l'insistance de son oncle, St.Boniface,
et d'un de ses frères, St.Wilibald, aida à créer des établissements
religieux en Allemagne. Le premier "don" fut verser à Bischofsheim
dans le diocèse de Mainz, et deux années plus tard (754 A.D.) elle devenait
abbesse du couvent Bénédictin de Heidenheim. A la mort de Winebald (un autre
de ses frères)en 760 elle lui succéda en tant que "dirigeante"
d'un monastère de Bavière, présidant ainsi aux deux
"maisons"(celle du couvent de Heidenheim et du monastère) jusqu'à
sa mort le 25 février 779. Ses reliques furent traduites à Eichstadt, où
elles furent déposées dans un rocher creux, qui suintait une sorte d'huile
bitumeuse, connue ensuite sous le nom d'huile de Walpurgis, considérée comme
étant miraculeusement efficace contre les maladies. La grotte devint un lieu
de pèlerinage, et une grande église fut bâtie à cet endroit. Elle est célébrée
à divers période, mais principalement le 1er mai, ce jour prenant la place
d'un ancien festival Païen nommé "l'apogée grandiose de l'équinoxe du
printemps!" Les veilles de mai étaient commémorées comme les nuits de
tous les démons, spectres, efreets, et banshees, venant s'amuser et se
divertire sauvagement, le tout symbolisant la fécondité de l'équinoxe
printanière.
Halloween (All Hallow's Eve)tombe la nuit du
31 octobre au 1er novembre. A l'origine, All Hallow's Eve était un des grands
festivals du feu de Grande-Bretagne à l'époque des druides. En Ecosse il était
associé à l'époque où les esprits des morts, les démons, les sorcières ,
et les sorciers étaient exceptionnellement actifs. Paradoxalement, All
Hallow's Eve était aussi la nuit où les jeunes gens exécutaient des rituels
magiques afin de déterminer leur partenaire futur pour le mariage. La
jeunesse de tous les villages aimait évidemment ce genre de festivité, alors
que leurs aînés prenaient grand soin de se barricader dans leurs logements
afin de se protéger des esprits néfastes, des sorcières, et démons qui étaient
sensés avoir une grande activité cette même nuit.
Les Solstices et les Equinoxes peuvent être
aussi célébrés comme jours fériés, étant donné qu'ils annoncent le
premier jour de chaque saison. La différence entre un solstice et un équinoxe
est sémantique, définissant le rapport entre le soleil, la lune, et les étoiles.
Le solstice s'applique ainsi aux étés et hivers; l'équinoxe réfère aux
automnes et printemps. Le Solstice Estival est en juin, et le Solstice d'hiver
est en décembre. L'équinoxe d'automne est en septembre, et l'équinoxe de
printemps est en mars. Les deux équinoxes et les solstices varient d'un jour
ou deux d'année en année, mais tombent habituellement les 21 ou 22 du mois.
Dates importantes :
21 Mars........Equinoxe du printemps
30 Avril...........Walpurgis
21 Juin.........Solstice d'été
22 Septembre....Equinoxe d'automne
31 Octobre.......Halloween
21 Décembre......Solstice d'hivers
Extrait de la bible Satanique D'Anthon Lavey
L'INQUISITION
(en espagne) (Mars 1999) : http://www.fondation.com/elricwarrior/inquisitor/
***SCOOP, Le Pape sort un nouveau CD ce 23
Mars appelé "Abbà Pater"...Sans commentaire....***
Torquemada de son prénom thomas, né à
Valladolid entra très tôt dans les ordres casuiste et théologien. Son
parcours fut très rapide, inquisiteur de Castille, d'Aragon, il termina comme
grand inquisiteur d'Espagne par l'effet d'une nomination du pape en personne .
Llolente dit de lui le choix fut justifié
par les résultats, il semblait presque impossible de rencontrer un autre
homme capable, au même degré, d'exécuter les intentions du Roi Ferdinand .
Aucun homme ne pouvait le faire plier, donner un tel pouvoir a cet homme c'était
se donner un maître.
Quatre tribunaux permanent furent établis :
Séville, Cordoue, Jaen, Villa Real dont il désigna les inquisiteurs. Il en
nomma d'autres des volants qui parcouraient la péninsule ayant le droit d'établir
des tribunaux temporaires .
Il s'installa à la cour et créa en plus des quatres conseils royaux pour la
conduite des affaires publiques un cinquième pour les questions
inquisitoriales, la Suprema dont le chef suprême et incontesté n'était
autre que lui même.
Torquemada précisa les travaux de ses prédécesseurs
: Bernard Gui, Nicolas Eymerich d'une façon extrêmement pointue. Le principe
était fort simple, l'inquisition était le dernier rempart face à un monde
de pécheurs et de pêchés.
Elle s'intéressa a la bigamie, la sodomie mais surtout aux sorciers, les
adorateurs du démon, elle y joindra les avorteurs et les blasphémateurs mais
son principal gibier fut les athées, les juifs et les maures. Convertir un
chrétien méritait la peine de mort et le bourreau de la chrétienté n'était
autre que Torquemada .
Executions
et pénitences imposées par l'Inquisition pour la seule Espagne, de
1481 à 1820
Date |
Brûlés Vifs |
Brûlés en éffigie |
Pénitenciés |
|
|
|
|
De 1481 à 1517 |
16376 |
9901 |
178382 |
De 1517 à 1551 |
6254 |
4722 |
50736 |
De 1556 à 1597 |
3990 |
1845 |
18450 |
De 1597 à 1621 |
1840 |
692 |
10716 |
De 1621 à 1665 |
2852 |
1428 |
14080 |
De 1665 à 1700 |
1632 |
540 |
6512 |
De 1700 à 1746 |
1600 |
760 |
9120 |
De 1746 à 1759 |
10 |
5 |
170 |
De 1759 à 1788 |
4 |
0 |
56 |
De 1788 à 1808 |
0 |
1 |
42 |
Nous
pouvons remarquer que l'inquisition est particulierement terrible sous
Torquemada durant le regne d'Isabelle et de ferdinand V en 1481, l'inquisition
fut supprimé par Napoleon en 1820 .
LA
TORTURE
Selon les textes, on ne l'employait que
lorsque l'accusé osait nier le fait principal ou en cas de délit de fuite,
cette dernière étant considérée comme un demi aveu. Les instruments sont
étalés, les tourmenteurs présents. Deux flambeaux éclairent la chambre des
tortures. Les tourmenteurs sont vêtus d'une longue robe noire, ils portent
sur la tête une cagoule. L'homme est déshabillé, l'un des supplices
commence.
L'homme le plus robuste n'est pas forcement
le plus courageux, d'autres a la moindre vision du chevalet dénoncent
n'importe qui. Le sang se mêle aux larmes, le cri au sourire mais avant on
peut découvrir sur le corps la Stigma Sigillum, figures étranges, figures géométriques.
Derrière l'hérésie, l'inquisiteur découvre toujours le grand Bouc.
Les moyens les plus connus sont encore les
plus surs, flagellation pour les femmes, l'estrapade, l'eau et le feu pour les
hommes... Torquemada, cet homme étrange, l'égal d'un roi disposant d'un
pouvoir sans limite vivait en toute pauvreté mais la confiscation des biens
des hérétiques revenant au saint office étaient colossales.
Cinquante cavaliers, deux cents hommes à pied, tous bien armés escorté en
permanence Torquemada, nul n'osait lui résister.
L'une des plus grandes affaires fut celle de Santa cruz, elle montra une fois
de plus la puissance de cet homme.
L'inquisition venait d'arrêter un simple soldat, Domningo de Santa Cruz, le
capitaine général estima que cela relevait des tribunaux militaires, il
ordonna donc de saisir par tous les moyens le soldat enfermé dans les geôles
de l'inquisition.
C'etait mal connaître Torquemada .
Aussitôt les inquisiteurs adressèrent une plainte à la Suprema , on ordonna
au capitaine général de comparaître, ce dernier ne put qu'obéir, il
demanda humblement l'absolution, le pardon....
ENQUETE SUR
LE "BON" DIEU (Fevrier 1999) :
Un Dieu cruel, guerrier, macho, jaloux,
totalitaire, incompréhensible : tel qu'il apparaît dans certains textes de
l'Ancien Testament, ce Dieu-là ne peut que choquer le néophyte, croyant ou
incroyant. Alors que les discours intégristes reprennent une vigueur
alarmante, les textes bibliques.
Les difficultés d'approche de l'Ancien
Testament
Même les plus réfractaires à
l'enseignement religieux en ont retenu quelques scènes. Et pour cause : dès
la Genèse, non content d'avoir expulsé Adam et Eve du jardin, Dieu joue les
Terminator avec sa création : il noie l'humanité sous le déluge, demande à
Abraham de sacrifier son fils, veut tuer Moïse après l'avoir appelé à son
service, élimine les premiers-nés des Egyptiens la nuit précédant l'Exode,
supprime les Israélites s'adonnant au culte du veau d'or... et semble même
faire l'apologie de la purification ethnique. Depuis les balbutiements de
l'histoire du christianisme, la révolte gronde contre cette figure ténébreuse
qui sert encore de légitimation aux pires exactions.
Dieu est-il cruel ?
La célèbre mise à l'épreuve d'Abraham
(Genèse 22, 1-19), lequel accepte sans broncher que Dieu lui ordonne de
sacrifier Isaac, son fils longtemps espéré, avant de changer d'avis in
extremis, n'a pas fini de faire scandale ni d'agiter l'esprit des exégètes.
Récemment, une psychanalyste française, Marie Balmary, s'appuyait sur la
traduction littérale de l'ordre de Dieu : "Fais-le monter en montée",
pour interpréter la scène comme une projection inconsciente d'Abraham, qui
aurait mal compris cette demande et se serait vu guéri de sa mauvaise compréhension
du divin. Et pourquoi pas ? "Une lecture allégorique ou psychologique
est une façon d'échapper à ce qui nous fait peur dans de tels écrits. L'idée
que Dieu ne peut pas exiger un sacrifice sanglant, mais veut simplement
qu'Isaac monte sur une montagne est séduisante, car elle adoucit l'ordre
insupportable, mais ne respecte ni le plan du récit ni la philologie. Dans
toute la Bible hébraïque, "faire monter une montée" est un terme
technique désignant le plus important des sacrifices, l'holocauste, lors
duquel tout doit être brûlé pour monter vers Dieu.
Incompréhension plus flagrante encore : des
croisades jusqu'au conflit bosniaque, l'histoire du christianisme est jonchée
d'atrocités qui ont pu trouver une légitimation dans les écrits de l'Ancien
Testament.
S'interdire de faire appel à l'intelligence
et au bon sens, mène au fanatisme et à l'intégrisme, mais n'est-ce pas à
cela que les Eglises du Bon Dieu tendent ?"
Un
peu de rhétorique (janvier1999):
Dés l'antiquité, et plus encore au moyen
age, des instances autoproclamées ont fait main basse sur les peurs et les
croyances des gens. Pour s'assurer leur contrôle et le pouvoir sur eux, des
clergés sont ainsi apparus spontanément, s'érigeant en "guides
spirituels" et prétendant être les gardiens de la connaissance et de la
culture. Il suffit de lire Le Nom de la Rose d'Umberto Eco, pour
comprendre dans quel état de misère et d'inculture le clergé laissait les
paysans, en prétendant les protéger et leur apporter le réconfort
spirituel.
Pendant la seconde guerre mondiale et la guerre d'Espagne, les catholiques
bien-pensants avaient choisi leur camp (Voir à ce sujet les relations
troubles que certains papes de l'époque 40-45 ont eu avec Hitler, Franco,
Mussolini..., et leur point de vue par rapport à l'holocauste). L'Eglise a en
effet adopté, pour le mieux, une stricte neutralité face aux massacres et
n'a jamais utilisé sa position privilégiée et très écoutée pour
condamner la guerre et la Shoah.
Malgré les apparences, de nos jours rien n'a changé dans les aspirations des
églises. Les hommes ne se laissent pas faire aussi facilement et les diverses
révolutions et découvertes scientifiques ont servi à se débarrasser des
"bien-pensants" qui voulaient penser à notre place. Mais ils sont
toujours présents, sous des formes variées, sectes du temple solaire, Opus
Dei ou intégristes islamistes, scouts d'Europe, communautés bouddhistes ou
aumôneries de lycées. Bien sur, les méthodes d'embrigadement ont changé,
les religions ont aujourd'hui mis de l'eau dans leur vin de messe et, prenant
le métro en marche, apparaissent progressistes et moins intégristes qu'hier.
Mais qu'on ne s'y trompe pas : le désir de tous les ensoutannés du monde est
de penser à notre place. Ne les laissons pas faire !!!
Un renseignement? une question?
Ecrivez nous!!
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