ARCHIVES 1999

 

SONDAGE SUR LE SATANISME AU DEBUT DU MILLENAIRE (Novembre-Decembre 1999)

117 PERSONNES ONT REPONDUE A CE SONDAGE

L'âge moyen des personnes ayant répondues à ce sondage est de 23-24 ans

Les personnes ayant répondues à ce sondage sont: 68,37 % d'hommes----31,63 % de femmes

Dont : 86,50 % d'hétérosexuelles-----7,25 % de bisexuelles-----6,25 % d'homosexuelles

La professions de personnes ayant répondues à ce sondage sont pour :

61,70 % Etudiants-----22,34 % Ouvriers/Employés------6,38 % Cadres ------5,32 % Cadres Supérieurs

4,26 % Artisants/Commercants

 

Les personnes ayant répondues à ce sondage, se disent pour:

45,18 % Athées-----45,10 % Satanistes-----13,72 % Chrétiens

Pour elles, aussi, le Satanisme c'est :

56,41 % Une philosophie-----22,22 % Une religion-----14,53 % Autre chose-----6,84 % Une originalité

Alors qu'elles considèrent Satan comme :

41,67 % Une énergie-----28,70 % Un concept-----14,81% Un Dieu-----14,81 % Autre chose

 

Les personnes ayant répondues à ce sondage sont à:

45,63 % Sans tendance politique Droite Gauche-----30,10 % Plutôt de Droite-----24,27 % Plutôt de Gauche

Et vis à vis de l'émergence d'un Satanisme politique, sont:

60,82 % Défavorable-----20,62 % Favorable-----18,56 % Sans opinion

 

En ce qui concerne la peine de mort:

42,42 % sont Pour-----39,39 % sont Contre-----18,19 % sont sans opinion

La création de réseaux d'entraide Sataniste:

61,22 % sont Pour-----28,57 % sont sans opinion-----10,21% sont Contre

 

Pour ce qui est de la compréhension entre les divers tendances du Satanisme et le rassemblement sous une seule bannière:

41,42 % n'apporte pas de réponse-----39,18 % ont des idées voir des solutions-----19,59 % disent que c'est impossible.

 

Néanmoins, si des colloques réunissants les divers tendances du Satanisme se faisaient:

61,86% serait prêt à y participer-----19,59 % ne savent pas si ils y participeraient-----18,56 % ne participeraient pas

LA BIBLE A TRAVERS ELLE (partie 1) (Octobre 1999)

Quand il se rencontre sur votre chemin une erreur populaire

ne manquez pas de la détruire comme un voyageur

coupe une ronce.

François Bacon

 Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la Bible, souvent discutée de main de maître, garde encore une incontestable influence sur les esprits. Elle est à la base, il ne faut pas l'oublier, de l'Islam et du Christianisme tout entier. Pas plus que les protestants, les catholiques ou les orthodoxes ne peuvent la répudier. Oh! certes...les gens d'église ont dû abandonner déjà bien du terrain. Mais ils n'ont pas modifié pour cela leur enseignement. Catéchisme et Histoire Sainte renferment toujours les mêmes fables, les mêmes mystères grotesques.

On entend encore le Chanoine Desgranges répondre, dans une conférence publique, qu'il n'y a pas de chronologie biblique et que ce sont seulement les commentateurs qui ont dit que la terre existe depuis 4 000 ans (l'Eglise elle-même l'a enseigné aussi longtemps que cela lui fut possible. Nul ne peut nier aujourd'hui que la terre a des centaines de milliers d'années d'existence et que l'humanité est vieille de 50 à 60 000 ans, davantage même d'après certains savants).

M. Desgranges, pour éviter cette difficulté, ne s'aperçoit pas qu'il tombe dans une difficulté plus grande encore. En effet, si l'humanité est âgée de 50 000 ans (au lieu de 4000), avec quels événements, avec quels personnages remplira-t-il ces 500 siècles. C'est que la Bible est formelle dans ces précisions et apporte des généalogies détaillées: Untel fils d'Untel et d'Unetelle et ainsi de suite, pas une lacune dans cette énumération et pas moyen d'y glisser des personnages intermédiaires sans bouleverser et détruire tout le récit.

Un autre augure, M. l'abbé Moreux, écrit: "Que la signification des mots hébreux est trop obscure pour nous et que l'interprétation en doit être faite avec prudence. Moïse a voulu être compris de ses compatriotes. Faut-il que le terrain soit peu solide pour que l'abbé Moreux s'y aventure avec autant de précautions!

Ses prédecesseurs avaient moins de scrupules. Grégoire le Grand, par exemple, écrivait: "Qu'est-ce que l'Ecriture, sinon une lettre que le Dieu tout-puissant a daigné nous écrire?" Et le Tout-Puissant se serait-il amusé à employer un style obscur, difficilement compréhensible. Vous blasphémez, M. Moreux!

En réalité, aux âges d'ignorance, la Bible a été acceptée intégralement par tous les chrétiens - elle a contribué au maintien de cette ignorance. Les fables bibliques tenaient lieu de science et la Papauté, par la violence...empêchait les cerveaux de s'ouvrir à la lumière.

"Quant au niveau de l'instruction, il s'était abaissé à ce point...qu'un des hommes les plus éminents de sa génération, le sire de Joinville, supposait naïvement que le poivre et la canelle venaient du paradis terrestre et que l'on peschoit les épices dans les eaux du Nil, où ils étoient portés par les vents du Sud." (cité par Victor de Saint-Genis, Histoire de Savoie, I, 211).

Saint Thomas d'Aquin soutenait que les astres tournent autour de la terre. Plus tard, Galilée fut condamné pour avoir soutenu une théorie anti-biblique, celle du mouvement de la terre.

Pour répondre aux protestants, le Concile de Trente (1563) jetait l'anathème à quiconque "ne recevait pas pour sacrés et canoniques, en entier, avec toutes leurs parties", les livres sacrés, tels qu'ils sont traduits dans la Vulgate. Car Dieu est leur auteur et "il n'est permis à personne d'interpréter la Sainte Ecriture contrairement au sens qu'a tenu et que tient notre Sainte Mère l'Eglise".

Chateaubriand disait que Dieu avait créé les fossiles à l'état de débris, comme on sème quelques ruines pour l'ornement d'un jardin. Victor de Bonald (fils) repoussait l'idée que les mondes puissent tournoyer, culbuter et pirouetter à l'infini en présence du soleil et des étoiles immobiles (?). Cela lui paraissait baroque. (Cité par Paul Desjardins.)

Ces anathèmes seront repris à une époque toute moderne (1870) et dans les mêmes termes, par le Concile général du Vatican, qui se fera le défenseur intrépide de la "Révélation".

En 1893, un pape aussi "moderne", aussi "libéral" (?) que Léon XIII publie une encyclique Providentissimus, pièce habile, évasive par endroits, onctueuse, mais imposant néanmoins silence aux novateurs et affirmant la Sainteté de la Bible à la face de la chrétienté.

Les novateurs s'étaient pourtant bornés à prétendre que l'Inspiration ne s'étend qu'aux choses qui concernent la morale et la foi. Ils admettaient que l'on fasse un triage dans les parties historiques et scientifiques (sous le contrôle de l'Eglise, bien entendu). Léon XIII a fort bien compris que, si l'on s'engageait dans cette voie, si l'on commençait à trier et à choisir, on s'apercevrait bien vite que la Bible renferme d'innombrables choses malsaines. Alors il n'en resterait presque rien. C'est pour ce motif qu'il a essayé, bien inutilement, de renforcer par son encyclique l'autorité branlante du "Livre de Dieu".

Cependant, Léon XIII n'avait pas osé condamner Loisy, mais la Congrégation de l'Index se rattrappa sous son sucesseur Pie X. Grande hécatombe de modernistes, de libéraux et de sillonistes! L'admirable ouvrage de l'abbé Houtin (La Question biblique) est mis à l'index, bien qu'on n'ait pu y trouver aucune erreur de fait. Le pape actuel n'a-t-il pas condamné également le Manuel biblique des abbés Vigouroux, Bacuez et Brassac, approuvé par 40 évêques français et qui était utilisé depuis trente ans dans les grands séminaires?

"Un motu proprio lancé le 18 novembre 1907 établissait l'obligation de se soumettre aveuglément aux décisions de la Commission biblique pontificale, dont les arrêts en matière de critique avaient invariablement déchaîné l'hilarité du monde scientifique..." (Ernesto Buonaiuti. Le Modernisme catholique). L'encyclique contre le modernisme condamnait tous ceux "qui, en histoire, en archéologie, en exégèse biblique, trahissent l'amour de la nouveauté..."

L'amour du nouveau, voilà ce qui effraie les routiniers et les arriérés. Ils essaient de barrer la route aux idées et à la science.

Non ! le catholicisme n'a pas renoncé à la Bible ! Un Programme d'instruction religieuse (1929) pour les écoles chrétiennes (1929), fut envoyé à tous les directeurs d'écoles libres. Les études bibliques y tiennent la place principale: on y trouve les légendes de Noé et du Déluge, les histoires de Jacob et de Josué, la fuite des Hébreux dans le désert, Moïse, David et consorts.

"La Bible, attaquée de toutes parts, n'est plus guère défendue que pas l'Eglise catholique", écrit M. Jules Lebreton, dans les Etudes (20 mai 1928).

La Croix tient le même langage. Elle reproche aux protestants de vouloir expurger la Bible, sous prétexte de la dépouiller "d'un tas de contes qui n'ont aucun caractère de vérité historique". Cette exégèse, basée sur le libre examen "mène à toutes les aberrations" (sic). Il faut une Eglise instituée de Dieu pour donner à la Bible son interprétation véridique et légitime" (3 décembre 1928).

M. Lebreton écrit encore: "La Bible est un trésor du plus haut prix. L'Eglise la vénère comme la parole de Dieu, elle la protège avec un soin jaloux, elle la défend contre ceux qui en altèrent le texte, ou en faussent l'interprétation, ou en méconnaissent l'autorité".

L'Eglise catholique gardienne de la Bible au XXème siècle! Voilà un spectacle édifiant.

Ils en sont encore là, après Voltaire, Renan, Loisy...

Une personnalité écclésiastique aussi éminente que celle de M. Roland Gosselin, n'écrivait-elle pas en faisant allusion au grossier et enfantin anthropomorphisme de la Bible: "Anthropomorphisme voulu, et par Dieu lui-même, afin de mieux persuader l'homme de ce qu'il est pour lui, afin de lui faire sentir et comprendre le caractère personnel (!!) de leurs rapports".

Pendant des siècles, l'Eglise a interdit la lecture de la Bible. Pourquoi?

Parce qu'elle craignait que le lecteur, mis en présence des contradictions et des âneries contenues dans le Livre Saint, ne les interprète à sa façon - échappant ainsi au contrôle et à la direction du Clergé romain. Des pénalités très sévères (allant jusqu'à la peine de mort) étaient appliquées à ceux qui contrevenaient à cette défense et même à ceux qui possédaient des exemplaires de la Bible en langage courant, éditions non annotées et estampillées par l'Eglise. Et celle-ci ne badinait pas.

Mgr Besson, parlant à Rome (en mars 1929) partait en guerre contre les Bibles protestantes, parce qu'elles sont annotées dans un esprit anti-catholique. La Bible est ainsi devenue une arme que les catholiques et les protestants utilisent, pour se faire concurrence, les uns contre les autres.

La Bible elle-même nous raconte que les juifs ne devaient pas la lire. Dieu avait ordonné que son livre fut déposé dans l'arche et qu'on devait y toucher le moins possible.

Les protestants se sont attachés, au contraire, à faire de la lecture et du commentaire de la Bible la base essentielle de leur religion.

Dans un journal de l'Armée du Salut (10 mars 1928) on peut lire:

"L'influence de la Bible sur la littérature, le progrès, la morale et la religion de la race humaine, est inimaginable. Ce livre est rempli de la gloire de la Révélation Divine".

"La Bible pourrait se passer de nos éloges. Elle nous domine, elle a soulevé notre admiration. Sa lumière est comme celle du ciel, disait le cardinal Newmann, et son étendue est aussi vaste que la mer immense".

On pourrait citer des centaines de textes aussi...délirants que celui-là.

Il existe de nombreuses sectes qui étudient la Bible (c'est-à-dire qui en sollicitent et en torturent le texte pour lui faire dire...ce qui leur est agréable!).

Attaquer la Bible devant un protestant, c'est aussi grave que d'attaquer Dieu en personne!

"La sagesse divine inspire les écrivains sacrés; l'Esprit Saint touche l'âme de ceux qui lisent la Bible et les convainc de l'excellence de ses enseignements...

On peut être convaincu que toutes les fois que Dieu prescrit quelque chose, ce qu'il commande est sage".

Ainsi lorsque Dieu prescrit de tuer les enfants, les femmes, les vieillards, de lapider les sorcières et les adultères, de massacrer les incrédules - ce qu'il commande est sage! Quel aveuglement...

La différence entre le protestantisme et le catholicisme est nettement mise en relief par M. F. Dumas.

"Le protestantisme reconnaît la Bible comme autorité suprême, tandis que pour les catholiques l'autorité suprême appartient à l'Eglise". Le protestantisme orthodoxe est donc une religion aussi absurde, mais moins cléricale que le catholicisme romain.

La Bible, autorité suprême! Ce livre immoral et sanguinaire...

N'allez donc pas croire que les amis de la Bible soient disposés à l'abandonner. Ils sont aussi fanatiques que leurs devanciers. En voici un exemple, fourni par le pasteur Gounelle lui-même:

"Dans une grande ville de province, un pasteur, spécialement instruit des questions exégétiques, entreprit dans sa paroisse des conférences bibliques pour les adultes, conférences qui eurent un certain succès. Il n'était pas orthodoxe; il se permit de faire quelques restrictions sur la véracité de certains récits de l'Ancien Testament (j'ignore lesquels). Qu'arriva-t-il? Sans aucun éclat, sans aucun scandale, le coupable fut dénoncé par un ou plusieurs paroissiens à l'autorité écclésiastique du lieu, en l'espèce au Conseil presbytéral et autres pasteurs de la paroisse. L'affaire fut réglée en cinq ans et à la muette".

Ceci nous montre la valeur réelle du fameux "libéralisme" protestant. Il ne faut pas toucher à la Bible!

C'est surtout aux Etats-Unis que la Bible est respectée. En 1925, une enquête faite par un journal et reproduite dans 200 journaux des 16 plus grandes villes, a provoqué 125 000 réponses. Il en ressort que 91% des personnes qui ont répondu croient en Dieu, 77% sont des membres actifs d'une église et 85% regardent la Bible comme un livre inspiré et comme le seul qui le soit.

On n'a pas oublié le retentissant procès de Dayton aboutissant à la condamnation des idées de Darwin - au nom de la morale biblique.

Le gouvernement américain favorise d'ailleurs cette mentalité. Ainsi, le juge Crain refuse l'enregistrement d'une société antibiblique, fondée par des libres penseurs - tandis que des centaines de Sociétés bibliques, répandant le "Livre de Dieu" à foison dans toute l'Amérique, existent légalement et sont chaque jour autorisées et protégées.

Singulière conception de la neutralité des pouvoirs publics! Elle nous montre à quel point l'esprit américain est encore imprégné par le fétichisme biblique.

On prépare des films sensationnels, tournés en Palestine, qui représenteront les scènes principales de la Bible. J'aime à croire que les éditeurs n'oublieront pas certains épisodes, tels que celui des filles de Loth, l'histoire de la nudité de Noé ou celle du massacre des 23 000 Madianites. Voilà des tableaux édifiants et moralisateurs, qui auront du succès et qui feront rapidement le tour du monde!

Il faut que l'on sache la vérité: la Bible n'est pas un livre sacré; elle ne renferme pas la "parole de Dieu". C'est tout simplement une compilation de mythes chaldéens, babyloniens, égyptiens, etc., de légendes empruntées à droite et à gauche, transformées et dénaturées par les Juifs ignorants...

La Bible n'est pas le livre le plus vieux du monde. Elle ne remonte qu'à 800 ou 850 ans avant J.-C. (Montet)

L'histoire de la création de l'homme se retrouve dans la mythologie égyptienne, où nous voyons le "Père des Dieux" façonner des hommes avec de l'argile sur un tour de potier (Fraser). Ce qui n'empêche pas le Pasteur Andrié d'affirmer: "Il faut admettre que le premier couple d'où les hommes sont descendus a dû nécessairement être créé d'une manière miraculeuse, ainsi que le dit la Bible".

On saura alors que l'histoire de la Bible (et d'ailleurs de tous les pseudos livres de "Dieu") n'est qu'une grossière imposture.

"La fraude pieuse, qui consiste à cacher ce "Livre de la loi" dans le Temple, où le Grand Prêtre fut censé le découvrir (2 Rois, XXII,3-10) était un procédé courant dans l'antiquité, qui ne portait atteinte ni aux auteurs du livre, ni à l'autorité de l'écrit. Dans l'ancienne Egypte, on conférait une autorité divine au "Livre des Morts", qui était comme une bible de la religion égyptienne, en en murant des manuscrits dans les fondations des Temples, sous les statues mêmes des divinités". (Edouard Montet, Histoire de la Bible, p.18).

Les Mormons, secte protestante américaine, possèdent également un livre sacré: le Livre de Mormon, considéré comme écriture sacrée par les "saints des Derniers-Jours", qui en attribuent la découverte à une miraculeuse révélation faite par l'ange Moroni à leur prophète Joseph Smith!!

On sait que les musulmans expliquent l'existence de leur Coran par des procédés à peu près semblables.

Comme argument suprême, osera-t-on prétendre que la Bible chrétienne enseigne l'amour du bien, la pratique de la vertu? Je ne veux pas dire qu'on ne puisse y trouver des maximes sérieuses et des nobles principes noyés dans un fatras de stupidités. Mais dans son ensemble, la Bible reflète les moeurs d'une peuplade encore barbare, violente, dominée par un nationalisme outrancier d'une part, et d'autre part par les manifestations d'une sexualité désordonnée et trop souvent pathologique.

Au surplus, les quelques bons principes de morale qui se trouvent dans la Bible n'ont pas été inventés par les Hébreux. Ils sont indépendants de toute religion. Avant les Juifs, les Chinois, les Indous, les Egyptiens avaient créé des oeuvres morales et philosophiques qui dépassent de mille coudées les plates élucubrations des chroniqueurs juifs ou les pleurnicheries fastidieuses et déclamations de mauvais goût qu'ils attribuent à leurs prophètes...

Ce que nous reprochons à la Bible, c'est de glorifier la guerre, le massacre, l'intolérance, le despotisme.

Tous les tyrans se sont servis d'elle pour appuyer leur autorité!

Pour brûler les sorcières, on invoquait des textes bibliques!

Pour instaurer l'Inquisition et exterminer les hérétiques, l'Eglise s'appuyait sur la Bible!

Pour légitimer l'esclavage, on faisait également intervenir le Livre de Dieu!

Relisez le livre de Bossuet: Maximes tirées de l'Ecriture Sainte.

Etudiez l'histoire de nos pays, la marche si pénible de la civilisation, sans cesse arrêtée par les puissants et les gens d'église - au nom de la Bible toujours!

"La Bible est la fondation de tout bon gouvernement" proclame M. Coolidge, l'ex-président des Etats-Unis.

Le "bon gouvernement", c'est sans doute celui qui a torturé Sacco et Vanzetti pendant sept années? Excellente application des principes bibliques, en effet.

Les royalistes de l'Action Française, eux-mêmes, se réclament de la Bible, pour défendre leurs théories de violence et de dictature. Voici un extrait caractéristique d'un article publié par D.E. Dublaix dans ce journal:

"L'Ancien testament nous montre souvent le Très-Haut mettant une violence terrible au service de la justice. Rappelez-vous les dix plaies d'Egypte. "Et pour la dixième plaie, dit la Bible, Dieu tua tous les premiers nés des familles égystiennes!"

"Des fautes qui nous semblent vénielles sont châtiées avec la dernière rigueur: Adah et Abiu, fils du grand prêtre Aaron, ayant mis un feu étranger dans leurs encensoirs, pour offrir à Dieu les encensements, sont brûlés vifs dans le sanctuaire même. Oza, n'ayant pas craint de toucher l'arche, pour l'empêcher de tomber du chariot qui la transportait, est frappé de mort subite.

"Des enfants qui se sont moqués du prophète Elisée sont dévorés par des ours, etc. Le châtiment ne se limite pas toujours aux coupables; il s'étend souvent à leurs amis, à leurs proches, parfois à leur tribu tout entière. Coré, Dathan et Abiron, qui ont murmuré contre Moïse et contre Aaron, sont abimés dans un gouffre de feu avec deux cent cinquante de leurs partisans.

"Pour venger la femme d'un lévite, outragée par quelques débauchés, toute la tribu de Benjamin est exterminée.

"David ayant fait le dénombrement de son peuple par un mouvement de vanité, Dieu afflige son royaume d'une peste qui, en trois jours, emporte 70 000 hommes..."

L'Action Française a raison. Si Dieu a réellement commis tous ces crimes, pourquoi ne pas s'inspirer de son exemple? Pourquoi hésiter à broyer les "méchants" (c'est-à-dire les incroyants et les révoltés)? Il faut être impitoyable comme il l'a été et faire couler le sang à flots...

Telle est la leçon de la Bible...

Le plus mauvais livre, l'oeuvre la plus rétrograde, voilà ce qu'on nous présente comme un bienfait de Dieu!

Délivrons-nous - enfin! - de cette turpitude. Combattons-la sans répit et sans ménagement. Pour édifier un monde meilleur, il faut abattre le Cléricalisme et les religions basées sur le monodheisme biblique. Et pour abattre le Cléricalisme, il faut supprimer la bêtise et le fanatisme, que la Bible inepte fait pénétrer dans les cerveaux...

LAICITE ET LIBERTE DE CULTE (Septembre 1999)

Quelques faits

1. L'Etat a dépensé pour l'enseignement privé, pour l'essentiel confessionnel, 28 Milliards en 1992, 31 Milliards en 1993, 34 Milliards en 1994 soit le coût de la construction de 1660 collèges ou 177000 années de salaire d'instituteurs. "La France est-elle toujours laïque?" se demande O. Vallet dans Le Monde.

2. En Alsace-Moselle, un évêque touche de l'Etat 26 000 francs par mois.

3. Pour célébrer le 900ième anniversaire de l'appel aux croisades lancé en 1095 par le pape Urbain II au concile de Clermont, le Conseil Régional de l'Auvergne a versé une subvention de 1,5 Millions de Francs (fonds publics régionaux). Le 24 Juin 1995 le colloque officiel relatif à cette célébration réunissait 150 personnes. Le colloque parallèle organisé par la Libre Pensée pour dénoncer l'illégalité de la subvention et rappeller ce qu'ont vraiment été les croisades réunissait 400 personnes. Voir ci-dessous sur la célébration des croisades.

4. Le Conseil d'Etat autorise les absences scolaires pour prétextes religieux.

5. La cathédrale d'Evry a été en partie financée sur fonds publics: J. Lang a dit qu'il avait "contourné la loi de 1905" (sur M6 , émission "Capital", novembre 96).

Croisades d'hier et d'aujourd'hui

Les croisades furent une entreprise de massacre, de viol et de pillage (les croisés recevaient au départ une indulgence pleinière pour toutes leurs fautes passées et à venir!). Voir le livre de A. Maalouf, Les croisades vues par les arabes. On rappellera seulement le massacre des juifs de Regensburg en 1096 "au passage" et le pillage de Constantinople en 1204. Jean Paul II a imposé à l'évêque de Clermont-Ferrand de célébrer les croisades en Juin 1995. Sans doute pour promouvoir ses propres croisades: contre l'avortement, contre la laïcité, contre les démocraties qu'il vise à mettre à sa botte par l'infiltration de l'Opus Dei dans les milieux économiques et politiques.

Quelques dates pour de probable futures commémorations Catho. :

12 Avril 1204 : pillage de Constantinople par la 4ième croisade.

1231 : création de l'inquisition par le pape Grégoire IX.

16 Mars 1244: Incendie du Chateau de Montségur (200 victimes) solution finale pour les Cathares, terminant la croisade des Albigeois débutée en 1208.

1492: Les juifs sont chassés d'Espagne.

1553: Calvin fait brûler pour hérésie Michel Servet, médecin et philosophe espagnol.

23 Août 1572: Massacre de la Saint-Barthélemy.

1685: Révocation de l'Edit de Nantes.

10 Juillet 1766: Le Chevalier de la Barre est torturé et brulé vif avec un exemplaire du Dictionnaire Philosophique de Voltaire, pour avoir refusé de saluer une procession religieuse.

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Diderot, qui avait eu l'expérience personnelle de l'intolérance du pouvoir d'alors, nous rappelle dans l'Encyclopédie que la religion fut partout l'invention d'esprits ambitieux et habiles qui, ne pouvant trouver en eux-mêmes la force de gouverner leurs semblables à leur gré, cherchèrent dans le ciel l'autorité qui leur manquait et en firent descendre la terreur".

La liberté de conscience et de croyance est donc une des caractéristiques fondamentales d'un État libéral. Elle suppose d'abord qu'il n'y ait pas de religion officielle. La maxime cujus regio ehus religio (tel royaume, telle religion) a causé suffisamment d'abominations dans l'histoire de l'humanité pour qu'il ne soit plus nécessaire de la réfuter.

Un Etat moderne ne doit donc se réclamer d'aucune religion d'Etat. Ce principe s'est imposé dans la plupart des démocraties, non sans peine d'ailleurs, mais la diminution -temporaire ? - des querelles religieuses ces dernières décennies nous en a fait un peu oublier l'importance.

La liberté de conscience implique ensuite le droit pour chacun de pratiquer les formes de religion qui lui conviennent, sans ingérence de l'Etat, sauf à respecter un minimum d'ordre public. Il ne saurait, par exemple, être question de revendiquer le droit de procéder à des sacrifices humains au parc des Bastions.

Faut-il en revanche interdire un culte qui prônerait, par exemple, le nudisme, au nom de la recherche de Dieu ? Les moines indiens jaïns vont nus et la bouche couverte d'une mince étoffe afin de ne pas tuer quelque insecte en l'inspirant. Nul n'y trouve à redire dans les collines du Tamil Nadu, mais la même pratique à Genève, ne manquerait pas de créer quelque animation dans la vie locale...

La liberté religieuse, c'est enfin le droit de refuser l'idée même de religion ou de divinité. "Ni Dieu ni maître !", s'écriait l'anarchiste du dix-neuvième siècle en brandissant son drapeau noir. Et pour qui ne reconnaît nul Dieu, la liberté d'expression comporte aussi le droit de vilipender la divinité d'autrui. L'attitude d'une société donnée face au blasphème est donc un assez bon indicateur de sa neutralité confessionnelle réelle.

Certes, il faut tenir compte des conditions locales : attacher deux vieilles chaussures crasseuses au cou d'une idole indienne - injure abominable dans le sous-continent -c'est déclencher à coup sûr une émeute qui fera des dizaines de morts parmi les musulmans, qu'on accusera immédiatement d'un tel sacrilège. Ecrire des obscénités à l'égard du pape sur les murs de Londonderry ou de Belfast n'aura pas le même effet qu'un tag blasphématoire aux Pâquis.

A sa manière, le blasphémateur est donc un garant de nos libertés et une démocratie libérale digne de ce nom se doit de le protéger. Critiquer, brocarder, moquer et tourner les religions en dérision est une forme essentielle de liberté de conscience.

Quoi de plus libéral que l'Angleterre moderne ? Le réalisateur anglais Nigel Wingrove vient de faire l'expérience du contraire, à ses dépens. Wingrove est l'auteur d'un film intitulé Visions of ecstasy dans lequel il décrit la relation entre sainte Thérèse d'Avila et jésus d'une manière certes plus inspirée par Freud que par les Evangiles, mais sans aucune obscénité objective.

Avec des images qui suggèrent sans exhibitionnisme, il blasphème néanmoins avec allégresse, si l'on se réclame de la vision catholique du monde, car décrire sainte Thérèse d'Avila comme une masochiste érotomane, ou suggérer que son adoration pour la divinité catholique par excellence, jésus, relevait plus de la libido que du mysticisme, est évidemment de nature à donner des bouffées de contrariété au prélat le plus libéral.

Or, voici que l'anglicane Albion est toujours pourvue d'une loi qui interdit le blasphème contre les chrétiens, le Blasphemy Act et le British Board of Film Classification, ce qui reste de la censure britannique, généralement plutôt libéral, refusa d'autoriser la mise en circulation de Visions of ecstasy en septembre 1989.

Le blasphémateur saisit les tribunaux et après de nombreux appels, l'affaire arriva finalement devant la Cour européenne des Droits de l'Homme à Strasbourg. Le 25 novembre 1996, elle a donné tort à Wingrove, dans un arrêt franchement bizarre. En substance, elle y retient que l'agression que constitue -forcément - le blasphème pour les croyants, justifierait dans son principe une intervention de l'Etat, certes avec quelques cautèles.

En empêchant l'auteur d'un petit film quelconque de "blasphémer", c'est la liberté de tous qu'on atteint. Quand Wingrove ou quelque imprécateur vociférant contre le christianisme, ou un athée forcené, ou tel antisémite obsédé par un prétendu complot, ou encore un illuminé voyant la main jésuitique de l'Opus Dei dans toute baisse de la bourse se font rappeler à l'ordre, ce sont vos libertés à vous, chers frères et soeurs, qu'on égratigne ou qu'on foule aux pieds.

Certes, Wingrove n'est pas Galilée, ni même Philibert Berthelier et le British Board of Film Classification n'a rien de Savonarole ou de Torquemada. Mais la démarche est la même. Si elle n'envoie plus les blasphémateurs au bûcher, notre société a tort de ne pas voir les risques qu'elle prend en refusant de les protéger.

QUID 2000 LA REVELATION (Juin-Juillet-Aout 1999)

Nous tenons tout d'abord à signaler la création d'une salle de discussion en direct. Soyez nombreux à venir y discuter et y échanger vos idées. Nous vous y souhaitons de bons débats constructifs.  

Ce mois-ci, nous tenons à attirer votre attention sur le QUID 99 (même sur les précédents d'ailleurs...) en ce qui concerne la définition qu'il donne du Satanisme, afin de mener une action de protestation via les mails, afin (avec un peu d'espoir) qu'une nouvelle définition sera donnée pour le Quid de l'an 2000.

Définition du Satanisme (selon le Quid) :

Principal précurseur: l'Anglais Aleister Crowley (1875-1947), auteur du Livre de la Loi (1904), fondateur de sectes adonnées à la magie sexuelle, notamment l'Ordre de l'Etoile d'Argent (1904) et l'Ordre Germanique du Temple Oriental (1920). Il avait appartenu en 1898, sous le nom de frére Perdurabo, à l'Ordre Hermétique de l'Aurore, qu'il quitta pour enseigner le culte de "l'Energie solaire phallique", que lui aurait révélé un démon nommé Aiwass. Promoteur de la "contre-culture occidentale", il a pratiqué alcoolisme et hallucinogénes (dés 1930). L'Eglise se Satan fondée à San Fransisco en 1966 par un ancien dompteur, Szandor Lavey, portant le titre de Mage, qui écrivit une "Bible satanique". 10 000 sectateurs en Californie (sorciers, enchanteurs, magiciens). Certains se livrent en privés à des séances de satanisme (messes noires, zoophilie, sacrifices rituels d'animaux, vandalisme). Charles Manson (né en 1953), coupable d'avoir organisé en Août 1969, à Bel Air (Californie), l'assassinat de 5 personnes, dont l'actrice Sharon Tate, possédait la "Bible satanique."

Rectification de cette définition :

Aleister Crowley n'a pas fondé l'OTO. Il n'a jamais prôné le satanisme qui à l'époque et dans sa vision, constitué encore un spectacle divertissant pour nobles décadents. Le portrait dressé des "sectateurs" est encore une preuve flagrante de la désinformation du Quid. Pour ce qui est de l'histoire de Manson et comme le disait un de nos membre, de nombreux dignitaires nazis conservés toujours la bible sur eux.

Quelle action entreprendre ?

La politique du Quid est, parait-il, une ouverture aux objections du lecteur (http://www.quid.fr/vitrine/general/faq.htm) pour étoffer ses points de vue. L'objectif serait d'écrire un mail intelligent aux auteurs en joignant si besoin est des liens qu'ils pourront consulter comme le rapport du FBI sur la Church Of Satan. Bref, juste de quoi leurs prouver les lacunes de leurs informations :

(mailto:ffremy@www.quid.fr)

Adresse E-mail des auteurs ci-dessus

 POUR NE PAS CONFONDRE SATAN AVEC TOUS ET N'IMPORTE..."QUI" (Mai 1999) :

BELZEBUTH

Divinité d’Ebrôn qui rendait des oracles. Son nom est cité dans le Nouveau Testament (Luc et Matthieu). Ses étymologies sont les suivantes : Baal-Zeboul signifie " Seigneur-Prince " ; Baal-Zebub, " Seigneur des Mouches " et par ironie juive " Seigneur des Ordures " (Zebul). Belzébuth est Grand Prince des Enfers, le plus puissant après SATAN et par conséquent second dans la Hiérarchie. On dit même qu’il a renversé ce dernier et qu’il a pris sa place. C’est dire le danger permanent à l’invoquer. Il est lié à Mars.

FONCTIONS MAGIQUES : Belzébuth préside à la fondation des sectes diverses, des hérésies, des cultes païens, des mythologies, et des polythéismes ; il combat l’Eternel sur le terrain des religions, falsifie les gnomes, dénature les rites et les liturgies et provoque les schismes. Il inspire les hérésiarques et les fondateurs d’autres religions. Il favorise les cultes sanglants. Il est toujours présent aux Messes Noires, et il n’est point besoin de convoquer. Il propage les épidémies, ainsi que les maladies les plus souvent incurable ; mais on le conjure tout autant pour guérir toute maladie grave ou arrêter les épidémies. Il détruit les récoltes, mais peut aussi les faire fructifier. Belzébuth est aussi conjuré pour aider le mage dans ses travaux sorciers. Enfin, il s’occupe de provocation sentimentale, ce qui n’est nullement une magie d’amour, mais une magie agressive qui rompt l’indifférence vis-à-vis du demandeur. Il tente par l’orgueil, hait Saint François, et n’agit vraiment que si un pacte à été fait.

VISUALISATION : Ses matérialisations sont nombreuses et variées. Tantôt il surgit sous les traits d’un homme ensanglanté, le corps envahi par les mouches ; tantôt c’est un homme gigantesque, au visage bouffi et aux yeux de braise, avec des cornes de bouc et portant une couronne de fer ; sa peau est noire et couverte de longs poils, il a des ailes de chauve-souris, des pattes d’oie et une queue de lion ; il crache du feu. Tantôt il surgit sous une forme animale ; par exemple celle d’un bœuf (c’est ainsi qu’il apparaît à Faust), un serpent, un veau énorme, un bouc à très longue queue, voire un léopard ; tantôt, il prend l’apparence d’une belle jeune femme ; tantôt encore, c’est un dragon rouge à sept têtes et dix cornes. Enfin, il aime apparaître sous la forme d’une grosse mouche bourdonnante et agaçante.

MAGIE : Attention, ce démon est très dangereux : il détruit le mage qu’il juge incompétent en lui portant une maladie incurable. Il ne convient jamais pour un retour d’affection. Quand on l’invoque, on ne lui donnera aucun ordre, et l’on se contentera de suggérer ce que l’on attend de lui. Les humeurs de ce démon sont totalement imprévisibles : le mage n’est jamais à l’abri de sa fureur, même si déjà, auparavant, sa conjuration a donné ses fruits. Belzébuth est lié à la planète Mars et se conjure de ce fait le Mardi, aux heures suivantes : (H. Diurnes : 1, 3, 8, 10 – H. Nocturnes : 4, 5, 10, 12). On fera brûler du poivre noir et l’on fera deux offrandes : des mouches sur le charbon où brûle le poivre, et sur un deuxième charbon, on calcinera des mouches uniquement. Ces deux charbons restent sur l’autel. On ne peut déposer dans le triangle de manifestation un pot de sang plein de mouches. Il faut enfin savoir qu’une simple erreur dans le rituel est fatale au mage qui l’a commise.

ASTAROTH

Un des plus puissant démons de la Hiérarchie Infernale, il vient juste après BELZEBUTH. Prince des Trônes, Grand Duc aux enfers et Sous-Prince, Astaroth est Ministre de la Cour et commande aux Eléments Naturels. Il a sous ses ordres directs et personnels 85 démons subalternes qui poussent à l’indolence, à la paresse et à l’oivisité, et qui provoquent découragement, lassitude, indifférence et irresponsabilité. Astaroth serait d’origine phénicienne, et d’aucuns estiment que sa parèdre est Astarté ; d’autres les confondent tous deux. Il est célèbre aussi par les nombreux cas de possession qu’il affectionne.

FONCTION MAGIQUE : Astaroth fait écrouler les édifices ; mais il est surtout conjuré pour toute question financière : argent, profession, entreprises, réussites pécuniaires. Il enseigne également, comme ASMODEE, les arts, les sciences, les techniques ; il est aussi invoqué pour la divination, car il connaît le passé et l’avenir et répond volontiers aux questions. Il aime tenter par la vanité et la paresse. Mais il est tout autant pressenti pour provoquer toute déviation sexuelle : il détourne la séxualité de son but normal, dirige les perversions et corrompt les âmes et les corps, tout comme ASMODEE ; il pourrit le cœur des femmes auxquelles il s’attache plus particulièrement, leur insufflant des mauvaises pensées et les poussant à l’adultère, au lesbianisme, à l’inceste et à l’abandon du foyer. Quant aux hommes, il leur inspire dès leur premier âge des pensées impures (onanisme, inceste, sadomasochisme, bestialité, coprophilie, homosexualité, etc…).

VISUALISATION : Il apparaît sous la forme d’un ange très laid, chevauchant un dragon et tenant un serpent à la main qauche ; il surgit également comme un homme nu, avec des pattes d’aigle une crête de coq sur la tête, une torche enflammée à la main gauche et une vipère à la main droite, et chevauchant un paon.

MAGIE : Astaroth est conjuré principalement le Mercredi, car il fait partie des démons planétaires de pratiquement toutes les obédiences magiques ; ses heures d’invocation sont les suivantes : (Heures diurnes : 1, 6, 8 – Heures nocturnes : 1, 3, 8, 10,). Il nécessite comme offrande une pièce de monnaie. On brûlera un encens spécifique, exclusivement de l’Oliban. Il se manifeste parfois par une odeur pestilentielle ; pour éliminer cette puanteur, on conseille de placer sous votre nez un anneau d’argent. Malgré ses hautes fonctions, Astaroth se soumet relativement volontiers aux exigences du Mage ; mais le plus souvent, il ne se dérange pas et envoie des démons subalternes à sa place. C’est lui qui apparut à Faust sous la forme d’un serpent ; célèbre par beaucoup de cas de possession, on prétend pouvoir l’exorciser par le nom de Saint Barthélemy.

 VACANCES SATANIQUES (Avril 1999) :

***Avant toute chose, nous vous souhaitons à tous, un agréable sabbat du 30 avril (walpurgis)***

Les plus importants de tous les jours fériés de la religion Satanique est celui de sa propre date de naissance. C'est d'ailleurs en complète contradiction avec toutes les autres religions. Le Sataniste se dit: "Pourquoi ne pas être honnête avec nous même et aller créer un dieu à notre propre image. Pourquoi ne pas se considérer comme un dieu à part entière étant donné qu'ils sont, de notre propre chef, une représentation de nous-mêmes". Chaque homme est un dieu s'il choisit de se reconnaître en tant que tel. Ainsi, le Sataniste célèbre son anniversaire comme le jour férié le plus important de l'année. Après tout, est-ce que vous n'êtes pas plus heureux de votre naissance, que de celle de quelqu'un que vous n'avez jamais même rencontré? Ou, pour cette raison, mis à part les jours fériés religieux, pourquoi fêter l'anniversaire d'un président ou d'une date historique plus que le jour qui nous a amené dans le plus merveilleux de tous les mondes?

En dépit du fait que certains parmi nous peuvent ne pas avoir été désirés, ou du moins n'était pas particulièrement prévus, nous nous devons d'être heureux (même si personne d'autre ne l'est) d'être ici! Vous devriez vous donner vous-même une tape sur le dos, vous acheter ce que vous voulez, vous traiter vous-même tel un roi (ou un dieu) que vous êtes, et célébrer votre anniversaire en grande pompe.

Après votre propre anniversaire, les deux jours fériés Sataniques majeurs sont la nuit de Walpurgis et Halloween. St. Walpurgis (ou Walpurga, ou Walburga, dépendant de l'époque et du lieu auquel il se réfère) naquit dans le Sussex aux environs du Septième ou au début du huitième Siècle, et fut éduquée à Winburn, Dorset, où elle restât pour vingt sept années. Ensuite, sous l'insistance de son oncle, St.Boniface, et d'un de ses frères, St.Wilibald, aida à créer des établissements religieux en Allemagne. Le premier "don" fut verser à Bischofsheim dans le diocèse de Mainz, et deux années plus tard (754 A.D.) elle devenait abbesse du couvent Bénédictin de Heidenheim. A la mort de Winebald (un autre de ses frères)en 760 elle lui succéda en tant que "dirigeante" d'un monastère de Bavière, présidant ainsi aux deux "maisons"(celle du couvent de Heidenheim et du monastère) jusqu'à sa mort le 25 février 779. Ses reliques furent traduites à Eichstadt, où elles furent déposées dans un rocher creux, qui suintait une sorte d'huile bitumeuse, connue ensuite sous le nom d'huile de Walpurgis, considérée comme étant miraculeusement efficace contre les maladies. La grotte devint un lieu de pèlerinage, et une grande église fut bâtie à cet endroit. Elle est célébrée à divers période, mais principalement le 1er mai, ce jour prenant la place d'un ancien festival Païen nommé "l'apogée grandiose de l'équinoxe du printemps!" Les veilles de mai étaient commémorées comme les nuits de tous les démons, spectres, efreets, et banshees, venant s'amuser et se divertire sauvagement, le tout symbolisant la fécondité de l'équinoxe printanière.

Halloween (All Hallow's Eve)tombe la nuit du 31 octobre au 1er novembre. A l'origine, All Hallow's Eve était un des grands festivals du feu de Grande-Bretagne à l'époque des druides. En Ecosse il était associé à l'époque où les esprits des morts, les démons, les sorcières , et les sorciers étaient exceptionnellement actifs. Paradoxalement, All Hallow's Eve était aussi la nuit où les jeunes gens exécutaient des rituels magiques afin de déterminer leur partenaire futur pour le mariage. La jeunesse de tous les villages aimait évidemment ce genre de festivité, alors que leurs aînés prenaient grand soin de se barricader dans leurs logements afin de se protéger des esprits néfastes, des sorcières, et démons qui étaient sensés avoir une grande activité cette même nuit.

Les Solstices et les Equinoxes peuvent être aussi célébrés comme jours fériés, étant donné qu'ils annoncent le premier jour de chaque saison. La différence entre un solstice et un équinoxe est sémantique, définissant le rapport entre le soleil, la lune, et les étoiles. Le solstice s'applique ainsi aux étés et hivers; l'équinoxe réfère aux automnes et printemps. Le Solstice Estival est en juin, et le Solstice d'hiver est en décembre. L'équinoxe d'automne est en septembre, et l'équinoxe de printemps est en mars. Les deux équinoxes et les solstices varient d'un jour ou deux d'année en année, mais tombent habituellement les 21 ou 22 du mois.

Dates importantes :

21 Mars........Equinoxe du printemps

30 Avril...........Walpurgis

21 Juin.........Solstice d'été

22 Septembre....Equinoxe d'automne

31 Octobre.......Halloween

21 Décembre......Solstice d'hivers

Extrait de la bible Satanique D'Anthon Lavey

 L'INQUISITION (en espagne) (Mars 1999) : http://www.fondation.com/elricwarrior/inquisitor/

***SCOOP, Le Pape sort un nouveau CD ce 23 Mars appelé "Abbà Pater"...Sans commentaire....***

Torquemada de son prénom thomas, né à Valladolid entra très tôt dans les ordres casuiste et théologien. Son parcours fut très rapide, inquisiteur de Castille, d'Aragon, il termina comme grand inquisiteur d'Espagne par l'effet d'une nomination du pape en personne .

Llolente dit de lui le choix fut justifié par les résultats, il semblait presque impossible de rencontrer un autre homme capable, au même degré, d'exécuter les intentions du Roi Ferdinand .
Aucun homme ne pouvait le faire plier, donner un tel pouvoir a cet homme c'était se donner un maître.

Quatre tribunaux permanent furent établis : Séville, Cordoue, Jaen, Villa Real dont il désigna les inquisiteurs. Il en nomma d'autres des volants qui parcouraient la péninsule ayant le droit d'établir des tribunaux temporaires .
Il s'installa à la cour et créa en plus des quatres conseils royaux pour la conduite des affaires publiques un cinquième pour les questions inquisitoriales, la Suprema dont le chef suprême et incontesté n'était autre que lui même.

Torquemada précisa les travaux de ses prédécesseurs : Bernard Gui, Nicolas Eymerich d'une façon extrêmement pointue. Le principe était fort simple, l'inquisition était le dernier rempart face à un monde de pécheurs et de pêchés.
Elle s'intéressa a la bigamie, la sodomie mais surtout aux sorciers, les adorateurs du démon, elle y joindra les avorteurs et les blasphémateurs mais son principal gibier fut les athées, les juifs et les maures. Convertir un chrétien méritait la peine de mort et le bourreau de la chrétienté n'était autre que Torquemada .

Executions et pénitences imposées par l'Inquisition pour la seule Espagne, de 1481 à 1820

Date

Brûlés Vifs

Brûlés en éffigie

Pénitenciés

 

 

 

 

De 1481 à 1517

16376

9901

178382

De 1517 à 1551

6254

4722

50736

De 1556 à 1597

3990

1845

18450

De 1597 à 1621

1840

692

10716

De 1621 à 1665

2852

1428

14080

De 1665 à 1700

1632

540

6512

De 1700 à 1746

1600

760

9120

De 1746 à 1759

10

5

170

De 1759 à 1788

4

0

56

De 1788 à 1808

0

1

42

Nous pouvons remarquer que l'inquisition est particulierement terrible sous Torquemada durant le regne d'Isabelle et de ferdinand V en 1481, l'inquisition fut supprimé par Napoleon en 1820 .

 

LA TORTURE

Selon les textes, on ne l'employait que lorsque l'accusé osait nier le fait principal ou en cas de délit de fuite, cette dernière étant considérée comme un demi aveu. Les instruments sont étalés, les tourmenteurs présents. Deux flambeaux éclairent la chambre des tortures. Les tourmenteurs sont vêtus d'une longue robe noire, ils portent sur la tête une cagoule. L'homme est déshabillé, l'un des supplices commence.

L'homme le plus robuste n'est pas forcement le plus courageux, d'autres a la moindre vision du chevalet dénoncent n'importe qui. Le sang se mêle aux larmes, le cri au sourire mais avant on peut découvrir sur le corps la Stigma Sigillum, figures étranges, figures géométriques. Derrière l'hérésie, l'inquisiteur découvre toujours le grand Bouc.

Les moyens les plus connus sont encore les plus surs, flagellation pour les femmes, l'estrapade, l'eau et le feu pour les hommes... Torquemada, cet homme étrange, l'égal d'un roi disposant d'un pouvoir sans limite vivait en toute pauvreté mais la confiscation des biens des hérétiques revenant au saint office étaient colossales.
Cinquante cavaliers, deux cents hommes à pied, tous bien armés escorté en permanence Torquemada, nul n'osait lui résister.
L'une des plus grandes affaires fut celle de Santa cruz, elle montra une fois de plus la puissance de cet homme.
L'inquisition venait d'arrêter un simple soldat, Domningo de Santa Cruz, le capitaine général estima que cela relevait des tribunaux militaires, il ordonna donc de saisir par tous les moyens le soldat enfermé dans les geôles de l'inquisition.
C'etait mal connaître Torquemada .
Aussitôt les inquisiteurs adressèrent une plainte à la Suprema , on ordonna au capitaine général de comparaître, ce dernier ne put qu'obéir, il demanda humblement l'absolution, le pardon....

ENQUETE SUR LE "BON" DIEU (Fevrier 1999) :

Un Dieu cruel, guerrier, macho, jaloux, totalitaire, incompréhensible : tel qu'il apparaît dans certains textes de l'Ancien Testament, ce Dieu-là ne peut que choquer le néophyte, croyant ou incroyant. Alors que les discours intégristes reprennent une vigueur alarmante, les textes bibliques.

Les difficultés d'approche de l'Ancien Testament

Même les plus réfractaires à l'enseignement religieux en ont retenu quelques scènes. Et pour cause : dès la Genèse, non content d'avoir expulsé Adam et Eve du jardin, Dieu joue les Terminator avec sa création : il noie l'humanité sous le déluge, demande à Abraham de sacrifier son fils, veut tuer Moïse après l'avoir appelé à son service, élimine les premiers-nés des Egyptiens la nuit précédant l'Exode, supprime les Israélites s'adonnant au culte du veau d'or... et semble même faire l'apologie de la purification ethnique. Depuis les balbutiements de l'histoire du christianisme, la révolte gronde contre cette figure ténébreuse qui sert encore de légitimation aux pires exactions.

 Dieu est-il cruel ?

La célèbre mise à l'épreuve d'Abraham (Genèse 22, 1-19), lequel accepte sans broncher que Dieu lui ordonne de sacrifier Isaac, son fils longtemps espéré, avant de changer d'avis in extremis, n'a pas fini de faire scandale ni d'agiter l'esprit des exégètes. Récemment, une psychanalyste française, Marie Balmary, s'appuyait sur la traduction littérale de l'ordre de Dieu : "Fais-le monter en montée", pour interpréter la scène comme une projection inconsciente d'Abraham, qui aurait mal compris cette demande et se serait vu guéri de sa mauvaise compréhension du divin. Et pourquoi pas ? "Une lecture allégorique ou psychologique est une façon d'échapper à ce qui nous fait peur dans de tels écrits. L'idée que Dieu ne peut pas exiger un sacrifice sanglant, mais veut simplement qu'Isaac monte sur une montagne est séduisante, car elle adoucit l'ordre insupportable, mais ne respecte ni le plan du récit ni la philologie. Dans toute la Bible hébraïque, "faire monter une montée" est un terme technique désignant le plus important des sacrifices, l'holocauste, lors duquel tout doit être brûlé pour monter vers Dieu.

Incompréhension plus flagrante encore : des croisades jusqu'au conflit bosniaque, l'histoire du christianisme est jonchée d'atrocités qui ont pu trouver une légitimation dans les écrits de l'Ancien Testament.

S'interdire de faire appel à l'intelligence et au bon sens, mène au fanatisme et à l'intégrisme, mais n'est-ce pas à cela que les Eglises du Bon Dieu tendent ?"

Un peu de rhétorique (janvier1999):

Dés l'antiquité, et plus encore au moyen age, des instances autoproclamées ont fait main basse sur les peurs et les croyances des gens. Pour s'assurer leur contrôle et le pouvoir sur eux, des clergés sont ainsi apparus spontanément, s'érigeant en "guides spirituels" et prétendant être les gardiens de la connaissance et de la culture. Il suffit de lire Le Nom de la Rose d'Umberto Eco, pour comprendre dans quel état de misère et d'inculture le clergé laissait les paysans, en prétendant les protéger et leur apporter le réconfort spirituel.

Pendant la seconde guerre mondiale et la guerre d'Espagne, les catholiques bien-pensants avaient choisi leur camp (Voir à ce sujet les relations troubles que certains papes de l'époque 40-45 ont eu avec Hitler, Franco, Mussolini..., et leur point de vue par rapport à l'holocauste). L'Eglise a en effet adopté, pour le mieux, une stricte neutralité face aux massacres et n'a jamais utilisé sa position privilégiée et très écoutée pour condamner la guerre et la Shoah.

Malgré les apparences, de nos jours rien n'a changé dans les aspirations des églises. Les hommes ne se laissent pas faire aussi facilement et les diverses révolutions et découvertes scientifiques ont servi à se débarrasser des "bien-pensants" qui voulaient penser à notre place. Mais ils sont toujours présents, sous des formes variées, sectes du temple solaire, Opus Dei ou intégristes islamistes, scouts d'Europe, communautés bouddhistes ou aumôneries de lycées. Bien sur, les méthodes d'embrigadement ont changé, les religions ont aujourd'hui mis de l'eau dans leur vin de messe et, prenant le métro en marche, apparaissent progressistes et moins intégristes qu'hier. Mais qu'on ne s'y trompe pas : le désir de tous les ensoutannés du monde est de penser à notre place. Ne les laissons pas faire !!!

 

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