ARCHIVES 2002

Michel Houellebecq VS  islam : 1 - 0

Les déclarations de Michel Houellebecq parues dans le mensuel Lire en septembre 2001 ont provoqué la colère des musulmans français incapables d'accepter la libre critique de leurs mythes. L'écrivain a ainsi déclaré avoir "subitement éprouvé un rejet total de tous les monothéismes" lors d'un voyage au Sinaï, "la religion la plus con, c'est quand même l'islam. Quand on lit le Coran on est effondré... effondré!", "L'islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition"

L'islam apparait (et je n'imagine pas que vous nous contredirez la dessus!!!) est un monument de haine et de bétise, sans l'ombre d'une philosophie humaniste ni même l'ébauche d'une spiritualité originale. Plusieurs responsables autoproclamés de l'islam en France se sont indignés de ces propos, ce qui est parfaitement leur droit. Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris le fait passer pour fou, argument déjà éprouvé qui consiste à accuser le contradicteur de ses propres névroses (les propos de Michel Houellebecq "s'apparentent à une phobie doublée d'une paranoïa qui relève, bien entendu, de la médecine"). Mais l'inacceptable réside dans les intentions de régler ce différend devant la justice: Mohammed Bechari, président de la Fédération nationale des musulmans de France en a formulé la menace. Il a lancé "un appel au monde intellectuel et politique pour sanctionner ce type d'aberration" ce qui consiste à souhaiter la réinstauration du délit de blasphème!!!!!!!!!!!

La première étape judiciaire a consisté en le dépot d'un référé mercredi 5 septembre 2001 pour visionner la cassette de l'émission qui devait être diffusée sur France 2 le lendemain. Ce référé provenait des mosquées de Paris, Lyon, Mantes la Jolie ainsi que de la Fédération des musulmans de France. Il a été rejeté par le tribunal de grande instance de Paris. L'avocat de la Mosquée de Paris Jean Marc Varaut justifie ainsi cette action en justice: "On s'adresse au tribunal pour éviter une fatwa. C'est à la justice de trancher". Erreur! Il n'entre pas dans les fonctions de la justice de juger d'un débat d'ordre théologique.

La vigilance des laïques s'impose donc. Si le personnage Houellebecq peut ne pas plaire par certaines de ses déclarations à la provocation gratuite, il n'en reste pas moins vrai que la liberté d'expression est acquise à tous dans une démocratie laïque. N'oublions pas le mot de Voltaire: "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez continuer à vous exprimer".

Sources: Yahoo! Actualités et Le Monde, août et septembre 2001

Plainte pour injure raciale et incitation à la haine religieuse (Yahoo Actualités 26 décembre 2001)

L'écrivain et la revue Lire ont été accusés d'injure raciale et d'incitation à la haine religieuse par divers responsables de l'islam dont ceux des mosquées de Paris et de Lyon. Ceux-ci ont inventé la notion de "racisme anti-musulman" pour mieux interdire toute critique de leur religion barbare au contenu philosophique simpliste. Il apparaît plus évident que jamais que l'islam, comme toutes les religions, n'est pas compatible avec les grandes avancées de l'humanité: démocratie, laïcité et liberté d'expression.

Procès de Michel Houellebecq le 17 septembre 2002, 17ème Chambre correctionnelle, Palais de Justice de Paris

Le procès de Michel Houellebecq accusé de provocation à la haine et la séance a permis de mesurer (de 14h à 22h30!) le fossé intellectuel immense qui sépare des écrivains épris de laïcité et de liberté d'expression et des réactionnaires, des conservateurs dogmatiques embourbés dans leur religion obscurantiste. Le verdict sera rendu le 22 octobre mais il ne fait aucun doute que Houellebecq sera relaxé tellement sa défense a été brillante et l'accusation faible.

L'intervention de Michel Houellebecq

L'interrogatoire de Michel Houellebecq par le président du tribunal Nicolas Bonnal a d'abord eu trait au conflit qui l'oppose à Pierre Assouline, directeur de la revue Lire (110000 exemplaires par mois). L'interview publiée en septembre 2001 correspondait à la sortie de son dernier roman Plateforme (240000 exemplaires vendus à la date du procès) consacré au tourisme sexuel. L'islam n'y apparaît que dans trois paragraphes et ne constitue pas, loin s'en faut, le thème principal du livre. Pourtant, l'interview dans Lire et l'éditorial de Pierre Assouline qui l'accompagnait avaient essentiellement retenu ce thème, déclenchant ainsi la polémique. Michel Houellebecq s'est opposé à ce qu'il appelle "la théorie de Pierre Assouline" qui voudrait qu'il éprouve une réelle haine pour l'islam et les arabes en conséquence de la conversion de sa mère à l'islam et de l'éloignement dont elle aurait fait preuve à son égard. Michel Houellebecq s'est bien sûr inscrit en faux contre cet amalgame entre islam, arabes et musulmans. Il est d'ailleurs assez paradoxal, et incohérent, de voir des avocats de l'islam porter l'accusation d'un amalgame entre musulmans et arabes car cet amalgame est pratiqué par les musulmans eux-mêmes, toujours persuadés dans leur vision simpliste du monde que les citoyens de pays musulmans sont tous des fidèles de Mahomet.

La séance de questions s'est poursuivie par l'examen de ses déclarations sur l'islam. L'écrivain a ainsi réaffirmé courageusement son mépris pour l'islam mais aussi pour tous les monothéismes en indiquant toutefois qu'il ne se décrivait pas comme un intellectuel engagé ou militant. Alors que d'autres auraient tenté de nuancer les propos tenus un an auparavant, Michel Houellebecq s'est élevé contre la mode mensongère consistant à faire accroire que les textes sacrés appellent à l'amour, à la paix et à la tolérance. Rien n'est plus faux, les textes des monothéismes sont dès le départ des textes de haine a-t-il déclaré. Sur le plan purement littéraire, Michel Houellebecq voit dans la Bible des passages "très bon" et d'autres "nuls à chier" comme les Proverbes par exemple. Le Coran lui apparaît plus uniforme car "globalement médiocre".

Sachant que la loi française ne reconnaît pas le délit de blasphème, l'accusation, ici l'avocat Jean Marc Varaut , a tenté d'enfermer Houellebecq dans le piège de l'assimilation de ses propos sur l'islam à une attaque contre les croyants. L'écrivain a répliqué avec talent en précisant bien qu'il estime effectivement que l'islam est une "religion stupide" mais que son mépris ne s'étend pas aux musulmans. Et en indiquant au passage que le nombre de 4 à 5 millions est très surestimé pour la population de musulmans résidant en France. Aux attaques véhémentes de Me Varaut invoquant son prétendu racisme anti musulman, Michel Houellebecq a répliqué avec fermeté que cette notion de racisme anti religieux n'a absolument aucun sens: une religion on peut en changer pour une autre ou pour aucune a-t-il expliqué.

L'audition des témoins

Comme Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et dépositaire de la plainte, n'était pas encore arrivé, la parole a été donnée aux témoins. Premier d'entre eux à s'exprimer, Pierre Assouline aurait préféré l'instauration d'un débat entre Michel Houellebecq et les association musulmanes plutôt que cette judiciarisation de l'activité littéraire.

La parole aux parties civiles

Mais la vedette Boubakeur était arrivée pendant ce temps et la parole lui fut donnée quand Pierre Assouline eut fini sa déposition. La diatribe fut brêve et virulente comme une récitation longuement ressassée jaillissant enfin d'une bouche haineuse qui la retenait depuis un an: "islam vilipendé, islam attaqué, insulté, traité avec des mots orduriers". Mais les pulsions inquisitrices de l'imam médecin et officier de la Légion d'Honneur explosèrent dans les limites qu'il a souhaité imposer à la liberté d'expression: "La liberté d'expression s'arrête là où elle peut faire mal". La censure religieuse ne cache plus sa face hideuse et s'expose sans pudeur comme un affront à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Et pour en remettre une couche immédiatement après, histoire de bien faire comprendre que sa langue n'a pas fourché: "Avec une parole on peut faire du bien, avec une parole on peut faire du mal". Le recteur de la Mosquée de Paris, sans doute la personnalité la plus importante de l'islam en France, a baissé son masque. Homme trop pressé pour rester dans le prétoire, Dalil Boubakeur quittera la salle peu après son intervention éclair.

Kamel Kabtane, recteur de la Mosquée de Lyon lui aussi au rang des plaignants, a donné un aperçu saisissant de la qualité de ses analyses politiques: les propos de Houellebecq s'inscrivent dans la continuité des années 1936 et 1939 selon l'imam lyonnais.

Poursuite de l'audition des témoins

L'audition des témoins s'est poursuivie par l'interrogatoire de Didier Sénécal, le journaliste de Lire qui a réalisé l'interview. On vit ensuite des interventions de très grande qualité. Le fossé ne cessait de se creuser entre la laïcité (un mot très souvent prononcé) et le dogmatisme religieux, il allait laisser l'accusation sur les rives stériles de l'obscurantisme. Première à apporter un soutien indéfectible à l'écrivain, Josyane Savigneau, critique littéraire au quotidien Le Monde s'est élevée avec force contre ce qu'elle a dénommé un procès du politiquement incorrect.

Michel Braudeau, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Française (NRF des éditions Gallimard), a expliqué avec le calme et l'aisance de l'homme de lettres que la liberté d'expression ne doit pas plier devant la religion.

L'écrivain Dominique Noguez est athée, comme Michel Braudeau, et a gratifié Michel Houellebecq d'un magnifique soutien au cours duquel les cléricaux reçurent un véritable cours d'éducation civique. Il évoque la loi de 1905, cite des extraits de 1902 du journal de Clémenceau L'Aurore et de celui La Libre Pensée La Raison où les propos antireligieux étaient autrement plus virulents que ceux tenus par Houellebecq. L'opinion sur les religions fait partie de la libre expression! Comme l'avait déjà expliqué Michel Houellebecq. Enfin, c'est avec finesse que Dominique Noguez, membre de la Ligue des Droits des l'Homme, se montre abasourdi de voir l'avocate de la LDH aux côtés de ceux la Mosquée de Paris, de la Mosquée de Lyon et de la Ligue Islamique Mondiale!

Quatrième soutien, l'écrivain Fernando Arrabal régale l'auditoire de sa verve pittoresque mais grave, comique aussi parfois pour évacuer une expérience trop douloureuse: en 1967 Fernando Arrabal l'agnostique est jugé pour blasphème par un tribunal de l'Espagne franquiste. Il recevra alors le soutien des écrivains les plus célèbres dont certains obtiendront le prix Nobel et c'est par un plaidoyer d'une grande émotion qu'il inscrit le procès fait à Houellebecq dans la continuation du sien, 35 ans auparavant. Et l'intensité du propos atteint les sommets quand Fernando Arrabal rappelle au président que ce n'est pas le crucifix de l'Espagne de Franco qui surveille les débats mais la figure républicaine de Marianne. L'islam est loin, très loin, perdu dans le Moyen Age de la tyrannie.

Cette longue comparution de personnages instruits, aussi brillante et agréable fut-elle à des esprits laïques, a été qualifiée de "leçon néocoloniale de la liberté d'expression" par les parties civiles. Celles-ci voyaient en fait le fond de leur stratégie dévoilée: les plaignants attaquent l'interview dans Lire sachant qu'il ne leur était pas possible d'appeler à la censure du livre Plateforme.

Les plaidoiries de l'accusation

Après une interruption de séance pour marquer une pause, les débats reprennent avec les plaidoiries de l'accusation. La Mosquée de Paris est représentée par un avocat musulman qui, surprise, place sa construction en 1912 soit une dizaine d'années trop tôt! L'avocat de la mosquée de Lyon admet le droit à la critique d'une religion mais pas à l'incitation à la haine contre les religions. Pourtant, accuser Houellebecq d'inciter à la haine est pure affabulation quand on sait l'absence totale de militantisme chez lui.

Lui succède l'avocat de la Ligue Islamique Mondiale (basée en Arabie Saoudite). Celui-ci se soucie peu en fait de porter une accusation restreinte aux termes de l'interview et préfère fustiger le livre en question qu'il qualifie tout simplement de "mauvais" ce qu'aucun des autres avocats n'a osé faire, conscients du ridicule à porter un tel jugement contre un des auteurs les plus talentueux du moment. L'islam est la religion binaire par excellence où la pratique de la foi se limite à la connaissance du Bien et du Mal, du licite et de l'illicite. Une (absence de) rhétorique simpliste pour une meilleure manipulation des fidèles.

Me Varaut défend ensuite la Mosquée de Paris en rappelant, au préalable, qu'il fut aussi l'avocat du père de Dalil Boubakeur. Il avait aussi été des parties civiles dans le procès de l'affiche du film Ave Maria où une femme nue était clouée sur une croix. Le chrétien Varaut se lance dans la théologie coranique et informe les infidèles du jury et de l'assistance que le Coran fut donné à Mahomet par l'ange Gabriel. De retour sur Terre au Palais de Justice il ose l'inacceptable et s'abandonne à l'outrage: il mélange dans un même cloaque les propos de Houellebecq, assimilés de façon effrontée à la haine des musulmans, avec le négationisme nazi et l'apologie de la pédophilie. Mais l'intervention de Me Varaut n'a pas marqué par sa combattivité.

Enfin, l'avocate de la Ligue des Droits de l'Homme, bien obligée de s'exprimer à son tour puisque la LDH s'était portée partie civile quelques heures avant l'ouverture du procès, commença par se distinguer des autres avocats dont elle avait bien noté que leur défense ne s'accordait pas vraiment avec les idéaux de justice de la LDH. Difficile autant que pitoyable, l'exercice d'équilibriste de la LDH montre l'impasse dans laquelle l'association s'égare quand sa défense des libertés verse dans le communautarisme.

Intervention de la Procureure de la République

La Procureure de la République Béatrice Angelelli a balayé promptement les espoirs des parties civiles de voir condamnés les propos de l'écrivain. En estimant que ceux-ci ne concernaient que l'islam et pas les musulmans, elle a mis en garde contre le glissement sémantique opéré par l'accusation. A quoi elle a ajouté que si Michel Houellebecq est effectivement un provocateur, il n'en appelle pas pour autant à la haine. Après avoir montré les multiples contradictions entre les avocats de l'accusation, elle a finalement et très logiquement demandé la relaxe.

La parole à la défense

Après la défense de l'avocat de la revue Lire, le défenseur de Michel Houellebecq a conclu magistralement un procès qui n'aurait jamais dû avoir lieu. La laïcité a été maintes fois évoquée par Me Emmanuel Pierrat en affirmant qu'il est donc permis de critiquer Dieu. Devant les sages conseils de la Procureure de la République qui abondait dans son sens, Me Pierrat a écourté sa plaidoirie mais n'en a pas moins dénoncé avec énergie les cléricaux de tous bords. Après le rappel de la condamnation de Fernando Arrabal par la justice franquiste et la présence de Marianne là où en d'autres lieux on verrait un crucifix, l'avocat a cité un verset du Coran accablant, une de ces sentences implacables où l'infidèle est promis à la mort. La plaidoirie de Me Pierrat restera comme une vibrante défense de la laïcité, de la liberté d'expression et de l'abolition du délit de blasphème.

Le jugement sera rendu le 22 octobre 2002.

José Bové, l'autre pays des démaguo!!!!!!

L' attentat du 11 septembre, au prix de plus de 3 000 morts, ceci sans même parler des conséquences prévisibles, frappant à leur tour d’autres innocents, aura au moins le mérite de faire ouvrir les yeux à bien des gens. Chose inouïe, dans le fatras des imbécillités entendues, prostrés que nous avons été pendant plusieurs jours devant nos appareils de télévision, nous avons aussi appris des choses intéressantes.

Gardons ainsi le souvenir d’une émission ("7 à 8" sur TF1 le 15 septembre) consacrée à l’Afghanistan des talibans. Son propos n’était certes pas de nous le rendre sympathique, et encore moins banal. Il s’en dégageait même une dégoûtante impression de barbarie incomparable, mélange putride et nauséabond d’atrocités, d’arriération, d’obscurantisme et de sottise. 

À la réflexion, les gens de médiats n’auraient pas dû montrer aux Français ce que disent vraiment les membres du gouvernement de Kaboul. Cela ressemble trop à bien des arguments que l’on entend si souvent chez nous. Les plus obtus des téléspectateurs ont pu s’en rendre compte.

Certes il y avait des choses extrêmes, — tellement extrêmes qu’elles prêtaient franchement à sourire.

Par exemple un ministre afghan juriste déclinait fièrement, à sa façon, la répression islamiste de l’adultère. Se fondant sur on ne sait quelle sourate du Coran, il nous expliquait qu’un adultère attesté par quatre témoins oculaires, décrivant précisément la matérialité indiscutable de la chose, avait vocation à être puni de mort. Atroce dans la théorie pénale, mais peu vraisemblable dans la pratique... Qui peut donc se vanter de pouvoir témoigner ainsi de tels événements surpris avec trois autres témoins de bonne foi ?

Beaucoup plus "convaincante", hélas, était la doctrine du cochon qui serait, avons-nous appris, le seul animal de la création à n’avoir pas le courage de défendre la possession de "sa" femelle… Et voilà pourquoi, affirmait ce pompeux imbécile, le Coran interdirait la consommation de la viande de porc, ignorant évidemment que cette prohibition remonte au Lévitique et obéit, heureusement, à d’autres critères.

Passé le moment de stupeur et d’effroi, on ressentait petit à petit, quand même, derrière ces tristes turbans et ces barbes sales, une étrange impression de déjà vu, déjà entendu.

En fermant les yeux on se demandait si l’entretien avait été réalisé à Kaboul ou à Gênes, avec un mollah ou avec un militant de l’anti-mondialisation.

En écoutant le ministre afghan de la Santé, le doute est devenu, certitude : la dialectique des talibans est l’exact décalque des rhétoriques coutumières à M. José Bové.

Ce sont les mêmes arguments :

1° "Ces vêtements que je porte, c’est ma liberté de les porter". Jusqu’ici nous nous trouvons complètement d’accord. "Ce sont des vêtements islamiques." Là encore si certains musulmans le pensent ainsi, et bien soit. Alors, proclame-t-il, aucun occidental n’a le droit de critiquer l’État afghan qui fait, de cette manière de s’habiller, une obligation légale. 

2° C’est exactement ainsi que marchent les arguments des antimondialisation contre ce qu’ils appellent "la malbouffe". À les entendre, "le monde n’est pas une marchandise". C’est le titre du livre de M. Bové. Un succès de librairie qui vient au secours des âneries identiques de Mme Forrester (auteur de "L’Horreur économique"). Tout ce beau monde revendique le droit, (pour l’État demain, pour eux tout de suite, en tant que minorité consciente parlant au nom du Peuple), d’interdire aux individus de consommer par exemple dans les restaurants rapide (Mac Donald et autres), au seul motif, en fait, qu’elle sont étrangère, pas chère, et soit disant mauvaise. 

Ceci s’étend dans leur bouche à toutes sortes d’autres formes de consommation résultant du libre choix économique des individus, et particulièrement des plus pauvres d’entre eux, comme si le choix de leur comportement appartenait à l’État.

C’est ce que les antimondialisations appellent la liberté du modèle alimentaire : l’État va interdire aux Français de consommer non pas même de la viande hachée avec du pain et des cornichons, mais cette viande chez ce restaurateur. 

Eh bien ! De la même manière que pour les talibans, il est insupportable de prétendre au nom de la "gastronomie française" ou au nom de n’importe quel autre argument, quel qu’il soit, interdire à qui que ce soit de déjeuner pour 35 francs.

Rien ne doit plus être comme avant entend-on dire. "Rien" c’est, ici, beaucoup dire. Avant de prétendre écrabouiller les sympathisants de l’islamisme terroriste du monde entier, ce qu’aucun Européen n’est en mesure de faire, ne pourrait-on pas commencer par refuser les raisonnements collectivistes de tous nos écolos, de tous nos utopistes, de tous nos apprentis jacobins qui prétendent nous couler dans le même moule en Europe, sous prétexte de ne pas nous laisser libres de "faire n’importe quoi". Tel est le grand argument des étatistes et des protectionnistes, qui, eux, se permettent tout. Ce ne sont que des talibans au petit pied dira-t-on. Faudra-t-il qu’ils grandissent pour que nous comprenions, en France, le danger, et le déshonneur, de leurs raisonnements ?

 

«Mairie de Sarany : Argent public pour un chemin de croix!!!!»

Protestons contre un chemin de croix payé avec l'argent public (malgré la séparation de l'église et de l'état) par le Maire de Sanary dans le Var. Ce chemin de croix fait de stèle représentant des icônes diverses de la religion catholique et les étapes de la crucifixion ont été acheté et installé dans Savary avec les deniers publics!!!!!

Pour protester, voici toutes les adresses utiles. Ne manquez pas d'envoyer des mails de protestation au maire, des courriers à la mairie, des fax...bref agissons!!!!!! :

Le site de la mairie de Sanary : http://www.mairie-sanary.fr/

Toutes les adresses mails des élus de Sanary : http://www.mairie-sanary.fr/elus.htm

L'adresse mail du maire de Sanary : bernhard@sanarysurmer.com

L'adresse postale de la mairie de Canari : 2 quai Gén de Gaulle 83110 Sanary

Le numéro de fax de la mairie de Sanary : 04 94 88 12 04

 

« La banque du Vatican au hit-parade des 10 destinations les plus utilisées pour le blanchiment d'argent»  

La Banque du Vatican au hit-parade des dix destinations les plus utilisées pour le blanchiment d'argent

Selon une source internationale, le Vatican est le principal destinataire de plus de 55 milliards de dollars US d'argent sale italien et se place à la huitième place des destinations utilisées à travers le monde pour le blanchiment d'argent, devant des paradis fiscaux comme les Bahamas, la Suisse ou le Liechtenstein.

Une enquête récente du "London Telegraph" et du "Inside Fraud Bulletin", cite la Cité du Vatican (1) comme étant un des principaux États "cut out" au même titre que des paradis fiscaux tels que Nauru, Macao et l'Ile Maurice. Un État "cut out" est un État dans lequel la législation sur le secret bancaire rend impossible la traçabilité de l'origine des fonds qui y sont déposés.

La Banque du Vatican tente désespérément de s'opposer à une plainte en justice déposée par des survivants serbes et juifs de la Shoah devant la cour fédérale de San Francisco (Affaire "Alperin contre la Banque du Vatican") et visant à l'obliger à rendre compte de fonds spoliés lors de la Deuxième Guerre Mondiale (2). S'opposant à ces accusations, l'avocat de la Banque du Vatican, Franzo Grande Stevens a déclaré sous serment devant la cour, que la "raison d'être fondamentale [de la Banque du Vatican] est de promouvoir des actes de piété" et que ses clients dépositaires sont "essentiellement des employés de l'État de la Cité du Vatican, des membres du Saint Siège, des congrégations religieuses ainsi que des personnes déposant des sommes destinées pour une part au moins à des œuvres de piété." Stevens a également déclaré à la cour que la Banque du Vatican est sous le contrôle du Pape et que les registres de la banque ne sont pas conservés au-delà d'une période de dix ans.

Il semblerait que la Banque du Vatican utilise l'image positive du Pape Jean Paul II pour masquer une opération de blanchiment d'argent de grande envergure. La Banque du Vatican a déjà été accusée par le passé d'héberger des fonds spoliés par les Nazis et est actuellement soupçonnée d'entretenir des liens avec le milieu du crime organisé, en conséquence le moment où elle devra rendre des comptes semble ne plus être bien loin. Les preuves s'empilent et tendent à démontrer que les activités de la banque s'apparentaient plus à des actes de piraterie que des œuvres de piété (3).

Me Jonathan Levy et Me Thomas Dewey Easton,
avocats à la cour fédérale de San Francisco


(1) À la différence des autres paradis fiscaux, le blanchiment d'argent n'est pas opéré dans l'État de la Cité du Vatican par des banques privées, mais par la Banque centrale (Istituto per le opere di religione). Celle-ci est reconnue par la Banque des règlements internationaux (Bank for International Settlements). À partir du 1er janvier 2002, elle sera autorisée à émettre des euros vaticans, alors même que l'État de la Cité du Vatican n'est pas membre de l'Union europénne (Ndlr).

(2) Cf. http://www.vaticanbankclaims.com

(3) Dans les années quatre-vingt, le Saint-Siège, qui avait été gravement mis en cause dans le scandale du Banco Ambrosiano, prétendit avoir été victime d'un aigrefin, Michele Sindona, que le pape Paul VI avait imprudemment nommé conseiller financier du Vatican. L'enquête du juge Ferdinando Imposimato a démontré par la suite que Michele Sindona avait été choisi en connaissance de cause par le Saint-Siège parce qu'il était, depuis 1957, le banquier de Cosa Nostra. Pour financer la lutte contre la théologie de la libération en Amérique latine, Paul VI avait accepté de faire alliance avec la mafia. Après le règlement des dettes de l'Ambrosiano, le Saint-Siège s'est efforcé de faire accroire qu'il avait définitivement assaini sa situation. L'étude publiée par l'Inside Fraud Bulletin montre qu'il n'en est rien (Ndlr).

 

La mystification de la tolérance dans la religion musulman

Toute entreprise le sait, lorsque le marché est encombré, il faut jouer des coudes pour éliminer la concurrence. L'islam, à son entrée en scène au 7ème siècle, a dû conquérir sa part du marché en l'arrachant aux mythologies déjà présentes, christianisme, judaïsme et autres polythéismes.

Curieusement pour une religion, l'islam cherche à affirmer sa supériorité en arguant de l'absence de preuves pour les mythes concurrents. Ce comportement de type rationaliste ne manquera pas de faire sourire. Ainsi en (II, 105): "Ils disent: Les juifs ou les chrétiens seuls entreront dans le paradis. C'est une de leurs assertions mensonges. Dis-leur: Où sont vos preuves? apportez-les si vous êtes sincères.". Le Coran brandit la menace que ces dieux ne seront d'aucun secours lors de la mort de l'infidèle et, là encore, offre encore des arguments bien faibles sur le plan théologique (VII, 35): "Qui est plus impie que celui qui forge des mensonges sur le compte de Dieu ou qui traite ses enseignements d'imposture? A ces hommes une part des biens de ce monde, conformément au livre éternel, sera accordée jusqu'au moment où nos envoyés, en leur ôtant la vie, leur demanderont: Où sont les idoles que vous invoquiez à l'exclusion de Dieu? Ils répondront: Elles ont disparues; et ils témoigneront ainsi eux-mêmes qu'ils étaient infidèles.". L'infidèle, devant sa fin assurée, ne pourra que constater l'inexistence de ses idoles (VII, 51): "Ne trouverons-nous pas quelque intercesseur qui intercède pour nous, afin que nous puissions retourner sur la terre et que nous agissions autrement que nous ne l'avons fait? Mais alors ils seront déjà perdus sans retour, et les divinités qu'ils avaient inventées auront disparu.". Le manque d'effets divins concrets est aussi utilisé en (X, 19) pour, par défaut, justifier l'islam: "Ils adorent à l'exclusion de Dieu des divinités qui ne les servent ni ne les nuisent.".

Le Coran, en contrepoint, répond à un objectif extrêmement précis (XVIII, 3 et 4), les musulmans possédant ces preuves magiques du droit chemin qui guide leur croyance (XL, 68). On en reçoit une preuve admirable en (XXIII, 92): "Dieu n'a point de fils, et il n'y a point d'autre Dieu à côté de lui; autrement, chaque dieu s'emparerait de sa création, et les uns seraient plus élevés que les autres.", le Coran atteint ici les sommets. L'absence de preuves chez la concurrence est clamée de nouveau (XXV, 3 et 4): "Les idolâtres ont pris d'autres dieux que lui, dieux qui n'ont rien créés et qui ont été créés eux-mêmes, qui ne peuvent faire ni aucun bien ni aucun mal, qui ne disposent ni de la vie, ni de la mort, ni de la résurrection. ". Il est révélateur que le fait qu'une divinité soit incapable de faire le mal soit le signe de son inexistence. Voir aussi (XXXIX, 39). Le même argument est repris en (XXVI, 73 et 74) , en parlant de ces divinités: "Vous servent-elles à quelque chose? peuvent-elles vous faire quelque mal? Non, dirent-ils; mais c'est ainsi que nous avons vu faire à nos pères.". On remarque que le traditionalisme propre à toute religion n'est pas chose nouvelle, la croyance est héréditaire; un conformisme qui se retrouve en (XLIII, 21 et 22). Dieu lui-même se prête au jeu en appelant toutes ces divinités à la barre d'accusation (XXVIII, 62): "Au jour où Dieu leur criera: Où sont mes compagnons, ces dieux imaginaires que vous adoriez?". En (XXXI, 10), après l'exposé du dur labeur initial, le palmarès des autres divinités est requis pour la poursuite du procès "C'est la création de Dieu; maintenant faites-moi voir ce qu'ont fait d'autres que Dieu.". Mais le verdict final scelle la vérité (XXXI, 29): "C'est parce que Dieu est la vérité même, et que les divinités que vous invoquez en dehors de lui ne sont que vanité.". Les appels répétés aux preuves et aux manifestations tangibles des divinités des équipes adverses font du Coran une litanie de supplications, témoins de son combat peu fructueux de conversion des foules. Ainsi (XXXV, 38): "Vous avez considéré ces divinités que vous invoquez à l'exclusion de Dieu; faites-moi voir quelle portion de la terre elles ont créée; ont-ils leur part dans la création des cieux? ", et (XLVI, 3 et 4). Ou encore (XXXVII, 25): "Pourquoi ne vous prêtez-vous pas secours (vous et vos dieux)? ". Question universelle qui met toutes les religions en défaut du fait de l'existence du mal contre lequel les dieux ne peuvent rien. Mais peut-être n'est-ce pas là leur objectif... Le Coran se sent habilité à exiger des preuves mais une attitude similaire des infidèles à l'égard de l'islam ne recueille que le mépris (XLIV, 35): "Faites donc revenir nos pères, si ce que vous dites est vrai, disent les incrédules.".

Le principal litige entre islam et christianisme tient dans la nature de l'hypothétique Jésus. Celui-ci est de nature divine pour les chrétiens alors qu'il n'est qu'un prophète parmi d'autres pour les musulmans.

Dieu ne peut pas avoir d'enfants (II, 110): "Ils disent: Dieu a des enfants. Loin de lui ce blasphème!". Et JC ne peut en aucun cas être l'objet d'un culte (II, 160): "Il est des hommes qui placent à côté de Dieu des compagnons qu'ils aiment à l'égal de Dieu; mais ceux qui croient aiment Dieu par dessus tout.". Cette non-unicité de Dieu comme objet de prières concerne aussi les polythéistes qui sont rangés parmi les idolâtres (III, 144). Mais les chrétiens ne sont pas mieux considérés (V, 19): "Ceux qui disent que Dieu c'est le Messie, fils de Marie, sont des infidèles.", et (V, 76): "Infidèle est celui qui dit: Dieu c'est le Messie, fils de Marie.".

L'intimidation est un autre moyen de pression pour amener à l'islam les brebis égarées dans les méandres de la Bible (II, 114). Hors de l'islam, point de salut (III, 79). Mahomet se lance à son tour dans une déclaration qui se veut solennelle et affermit l'action de son Dieu en le faisant meurtrier (X, 104): "Dis leur: O hommes! si vous êtes dans le doute relativement à ma religion je vous déclare que je n'adore point ceux que vous adorez à côté de Dieu; j'adore ce Dieu qui vous fera mourir. Il m'a été ordonné d'être croyant.". Même fin funeste en (XIV, 35): "Ils donnent des égaux à Dieu pour égarer les hommes de la voix du Seigneur. Dis-leur: Jouissez, jouissez, votre réceptacle sera le feu."

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