ARCHIVES 2001

« L'Islam une menace récente pour les satanistes?? »(Après les Cathos, les enturbannés! OU :

Et si on pendait le dernier Curée avec les trips du dernier Islamiste....)

La doctrine islamique traditionnelle à laquelle se réfèrent les Islamistes définit clairement deux zones géopolitiques distinctes et ennemies : La « demeure de l’Islam » (dar al-Islam) - c’est-à-dire l’ensemble des pays reconnaissant l’islam comme religion d’Etat - et la « demeure de la guerre » - dar al-Harb, le monde non-musulman, impie. « L’Islam ne connaît que deux types de sociétés, écrit à ce propos Sayyid Qotb, l‘un des plus célèbres théoriciens islamistes contemporains, membre de la société des Frères-musulmans, musulmane ou jahilite, la société musulmane est celle où est appliqué l’Islam, (...). La société jahilite est celle où l’Islam ne s’applique pas ». Ainsi, le principal critère de reconnaissance du dar al-Islam est bien un critère politico-religieux et non pas culturel. Dès lors, il n’est pas étonnant que l’Islam orthodoxe interdise formellement aux non-Musulmans d’occuper des fonctions politico-administratives leur donnant un droit d’injonction sur le Croyant, véritable injustice et manifestation d’impiété de la part du Musulman qui accepte une telle domination, même si l’Infidèle est un indigène (Maronites du Liban; Coptes d’Egypte; Hindous du Cachemire, Chrétiens des Philippines, etc...).

Dans le dar al-Islam, le non-musulman est « toléré » s’il est monothéiste ou adepte d’une religion abrahamique (« Gens du Livre »), c’est-à-dire s’il est juif, chrétien ou sabéen, les Zoroastriens étant souvent assimilés à ces derniers en ce qui concerne leur statut légal. Les « Gens du Livre » (Ahl al-Kitab) ne peuvent être que soumis (= sagiroun, en arabe) à la loi islamique, la Charria. Ils n’ont aucun droit politique ou militaire autre que celui de payer un impôt (jiziya) leur permettant d’être « protégés », en vertu d’un Pacte de soumission à la loi islamique. Ils sont protégés mais non citoyens.

Le soi-disant statut protecteur accordé aux non-Musulmans, souvent célébré par les orientalistes européens, revêt par conséquent une dimension lucrative considérable. Il ne faut pas oublier que les Chrétiens, les Zoroastriens et les Juifs, soumis aux Cavaliers d’Allah, sont restés longtemps majoritaires en Orient (jusqu’au XVIIIème siècle dans certaines contrées du Levant). L’impôt de protection s’est donc avéré être une formidable source d’enrichissement pour l’occupant musulman. Et c’est probablement plus dans l’exploitation fiscale des minorités dhimmies que dans la relative tolérance islamique qu’il faut chercher les raisons de la survie des actuelles communautés chrétiennes d’Orient.

L’Islam signifiant soumission, les Dhimmis sont en quelque sorte musulmans eux aussi, en ce sens qu’ils sont politiquement neutralisés et socialement soumis au mode de vie islamique. Ils n’ont aucun droit de manifester le moindre prosélytisme. Par contre, ils sont obligés de suivre certains impératifs sociaux établis par la « Charria », et doivent accepter le prosélytisme musulman sans protester, y compris lorsque les fidèles de Mahomet viennent prêcher l’Islam dans leurs églises, leurs temples ou leurs synagogues. D’après la lettre la Charria, que les Islamistes veulent rétablir dans tous les pays musulmans de la planète, « il est interdit aux Dhimmis de monter à cheval et il leur est recommandé de se tenir respectueusement debout en face des Musulmans. Les jours de fête, ils ne devront brandir ni étendards, ni armes. Il leur est d’ailleurs interdit de conserver des armes chez eux. Ils ne devront jamais s’opposer à l’entrée d’un Musulman dans une église ou une synagogue. Les maisons ou édifices publics des Dhimmis devront être moins élevés que ceux des Musulmans (...). Le mariage d’un Dhimmi et d’une Musulmane est proscrit et sévèrement puni, l’inverse étant permis à condition que les enfants soient musulmans. Les charges publiques qui, de droit, sont ouvertes aux non-Musulmans sont celles comportant un simple wilaya d’exécution et non pas juridiction et autorité sur les Musulmans », explique l’historien franco-irakien Hamid al-Shawi. Aussi, « Ils [les Dhimmis], ne peuvent élever en pays d’Islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant, démolies à leur détriment ; ils peuvent réédifier les anciennes synagogues ou églises tombées en ruine », écrit Al-Mawardi (m.1058), célèbre juriste de l’école shaféite de Bagdad.

Théoricien du pouvoir dans l’Islam, Al-Mawardi part du postulat d’un califat mondial destiné à courber l’Univers sous la Loi de l’Islam. Il préconise l’institution de l’esclavage comme moyen de compensation et de réparation (kaffara) pour les Infidèles. Aussi, il détermine les règles du droit de la guerre et du régime vexatoire à appliquer aux Tributaires (dhimmi) de l’Islam : Les non-Musulmans doivent porter des costumes distinctifs, se soumettre à de nombreuses interdictions (armes, cheval), leur témoignage n’est pas valable en justice et enfin, ils doivent payer le Tribut, la Jiziya. Pour ce qui est des relations individuelles entre Musulmans et non-Musulmans, « aucune amitié civique, aucun fellowship n’est possible ». Le Coran interdit de contracter amitié avec le polythéiste, le juif et le chrétien (Cor V, 56). Car l’Infidèle (Kafir) est foncièrement mauvais et impur (IX,28; V,113).

En ce qui concerne les territoires non-encore soumis à la théocratie islamique, le dar al-harb, et les habitants de ces territoires, le Coran et la Loi islamique n’accordent à ces derniers aucun statut légal plus ou moins protecteur tel que la dhimma. Le « territoire de la Guerre », dar al-harb, est un espace géopolitique et religieux foncièrement hostile avec lequel seules des relations de guerre peuvent exister. Selon le Fiqh, les régions non-musulmanes, ainsi que les biens de leurs habitants, appartiennent virtuellement à l’Islam et l’on doit essayer de les faire rentrer dans le Droit, dès que les circonstances le permettront.

Les « Harbiyûn », habitants du dar-al-harb (« Demeure de la guerre » = pays non-musulmans), lorsqu’ils pénètrent sans autorisation dans les terres musulmanes, de mêmes les naufragés, peuvent être tués licitement. Rappelons que ces règles demeurèrent d’usage en Méditerranée (pirates barbaresques) jusqu’à l’arrivée des premiers colons européens au Maghreb, au milieu du XIXème siècle. Et c’est bien sur ce fondement légal que les Islamistes d’Alger, d’Egypte, du Cachemire ou du Liban s’appuient, lorsqu’ils assassinent froidement des touristes ou des diplomates occidentaux. Depuis la décolonisation, les Musulmans d’Algérie ne font que renouer avec la Tradition islamique de lutte contre l’Infidèle. Et les assassinats d’Occidentaux en terre musulmane, les prises d’otages et les pirateries peuvent être analysés sous l’angle historique et à l’aune de la Tradition musulmane. « Au dar al-Islam, il faut rattacher la notion de pays interdits. Dans leur périmètre, aucun non-musulman ne doit pénétrer ostensiblement, sous peine de mort » expliquait l’islamologue Henri Lammens plus de soixante-dix ans avant la naissance du FIS algérien et du Gamaà égyptien.

Entre le dar al-Islam et le dar al-harb, il ne peut donc y avoir que des relations d’hostilité. Car, dans la théocratie islamique originelle et dans l’idéologie islamiste, toute altérité religieuse n’est appréhendée qu’en termes d’inimitié politique. L’Autre est un ennemi politique parce qu’il est un ennemi religieux.

Dans sa vision moniste du monde, l’Islamisme enseigne avant toute chose que le monde non-musulman est fondamentalement mauvais et un, face à l’Islam: « al Kufru millatun Wâhida » (« l’Incroyance est une seule nation » ou une seule communauté polititico-religieuse), enseigne la Tradition sunnite hanbalisme. Le but de la théocratie d’Allah est de s’étendre à la totalité du monde. Il faut convertir l’Autre ou l’asservir à ses lois politico-religieuses. L’Autre, tant qu’il reste « autre », est inférieur. On doit obligatoirement lui faire la guerre ou le soumettre. La notion de paix (salam) est exclue et ne peut être concevable qu’aux termes de la conversion et de la soumission à l’Islam.

Toutefois, le Coran prévoit une exception à cette règle : la « demeure de l’Islam » peut contracter une trêve avec la « demeure de la guerre » si la conjoncture politique l’impose et si cette trêve permet aux Musulmans de prêcher leur doctrine en territoire infidèle sans exiger en contre partie le même droit de prédication non-doctrine à l’intérieur du dar al-Islam. La trêve, ou conciliation (Sulh), n’est concevable que si elle est destinée à assurer, à terme, la suprématie totale de l’Islam. D’après le théologien et juriste sunnite Abou Yousof, l’un des fondateurs de l’école juridique, « Il n’est pas permis au représentant de l’Imam de consentir la paix à l’ennemi quand il a sur lui la supériorité des forces, (...). Il appartient donc à l’Imam de faire la paix avec les Polythéistes lorsque cela est avantageux à l’Islam et à la religion et qu’il espère ainsi les amener par la douceur à se convertir ». Cette trêve, d’essence unilatérale, permise dans l’unique but de conquérir par la suite le dar al-harb, est nommée « zone de conciliation » (dar al-sulh). Elle constitue le seul cas où il peut y avoir absence de conflit entre la théocratie islamique et le reste du monde non-musulman et non-soumis.

Essentiellement conjoncturelle et anormale, la « conciliation » est toujours susceptible d’être dénoncée unilatéralement par l’imam, après notification à l’adversaire, et elle est limitée à un maximum de dix ans. « L’armistice n’est permis que lorsqu’il en résulte quelque avantage pour les Musulmans, explique An-Nawawi, jurisconsulte de l’école shaféite; par exemple si nous sommes faibles en nombre, ou si l’argent ou les munitions de guerre nous font défaut, ou bien si il y a espoir que les infidèles se convertiront ou qu’ils offriront de se soumettre et de payer la capitation. L’armistice qui, tout en étant avantageux, n’est pas motivé par notre faiblesse, peut se conclure pour quatre mois ou plus, pourvu que le terme en reste toujours en-dessous d’une année; mais si nous sommes les plus faibles, le terme de dix années peut être stipulé comme maximum. (...) Par contre, il est parfaitement licite que le souverain, en accordant l’armistice, se réserve le droit de recommencer les hostilités, quand bon lui semblera ». Car la trêve-conciliation ne constitue aucunement un acte de paix.

Au nom des Droits de l’Homme et de la liberté des minorités religieuses, l’Occident sécularisé et anti-théocratique encourage l’expansion sur son sol, de la mouvance radicale et théocratique de l’islam dont les fondements doctrinaux sont en totale opposition avec les principes démocratiques et laïques qui régissent nos systèmes philosophico-politiques. L’Union européenne accepte l’unilatéralité que constitue l’acceptation du prosélytisme islamiste en terre infidèle, tandis qu’aucun pays musulman n’a jamais autorisé ni même toléré quelque liberté d’expression religieuse que ce soit sur son sol, sauf sous l’effet de la contrainte, pendant la période coloniale et sous l’Empire ottoman (régime des Capitulations; Tanzimat) . Rappelons tout de même que les deux Etats musulmans réputés modérés et tolérants, la Tunisie et la Turquie, ne permettent aucun prosélytisme sur leur sol.

La tolérance religieuse envers l’islam orthodoxe n’est donc pas réellement réciproque, et il faut bien garder à l’esprit que le simple dialogue avec l’Islam officiel risque d’être faussé à la racine, « tant que les Musulmans n’auront pas renoncé à une partie d’eux-mêmes », et tant qu’ils resteront attachés à des dogmes professant l’infériorité absolue des non-Musulmans ainsi que le devoir, pour tout Musulman, d’oeuvrer - par n’importe quel moyen - à l’islamisation du monde, qui est une conquête non seulement spirituelle mais surtout politico-idéologique et territoriale.

Ainsi nous voilà aux prises avec un "nouveau" problème qui se fait chaque jour plus présent : L'Islam...(Foncièrement Antisataniste vous vous en doutez, et principalement Anti-Libertaire...mais que demander de plus à une religion qui comme les 2 autres, se dit "révélée" et venir de dieu directement...)

Autorite Palestinienne l'aveu :
L'Intifada a été planifiée par les Palestiniens en réponse a Camp David, selon le ministre de la communication d'Arafat.

Par Michel Gurfinkiel

Vendredi dernier, 2 mars, l'Autorité autonome palestinienne est passée aux aveux. Ce jour-là, en effet, son ministre de la Communication, Imad Faloudji, a déclaré publiquement, au cours d'un meeting organisé au camp de réfugiés de Eil el-Hilweh, au sud de Gaza, que la crise actuelle, la seconde intifada, avait été planifiée dès le mois de juillet 2000, soit plus de deux mois avant les premiers affrontements.

L'information a été immédiatement diffusée par l'agence de presse américaine Associated Press, et reprise par la plupart des médias occidentaux. L'Agence France-Presse, par contre, ne semble pas y avoir attaché beaucoup d'importance jusqu'à ce jour. L'AFP serait-elle partisanne?

Imad Faloudji, le 2 mars, a commencé par affirmer que " ce serait une erreur que de penser que l'insurrection, dans laquelle plus de 400 personnes ont été tuées, a été initiée par la visite d'Ariel Sharon sur le site de la mosquée El-Aqsa, fin septembre ".

Dont acte. Que n'avons-nous pas entendu, en boucle, sur cette fameuse visite, sur l'arrogance de Sharon, sur les " trois cents soldats armés " qui l'auraient accompagné sur le Mont du Temple. Combien de fois n'avons-nous pas vu, sur nos écrans de télévision, cette scène originelle, intercalée entre des images de violence, des jets de pierre, des gamins ensanglantés, des mères palestiniennes au regard étrangement doux affirmant qu'elles étaient heureuses, oui, heureuses, que leurs enfants meurent en martyrs à l'âge de douze ans.

Eh bien nous voici rassurés : la relation de cause à effet si complaisamment colportée ou suggérée pendant des semaines et des mois, n'était, dixit l'un des principaux collaborateurs de Yasser Arafat, qu'une " erreur ".

Mais les propos que Faloudji a tenus ensuite sont encore plus extraordinaires. Tout d'abord, le ministre palestinien de la Communication révèle que la nouvelle intifadah "a été planifiée après l'échec du sommet de Camp David". Ensuite, il précise: "Ce sommet de Camp David... où le président Arafat a envoyé promener le président américain Bill Clinton et
rejeté les conditions américaines " .

Chacune de ces deux affirmations est lourde de signification et de conséquences. "Planifier" délibérément une crise majeure, une guerre, comme celle où se trouve aujourd'hui le Moyen-Orient, c'est en effet violer délibérément les accords signés à Oslo en août 1993 et paraphés à Washington en septembre 1993, mais aussi violer la charte de l'Onu.

L'existence même de l'Autorité autonome palestinienne - une institution créée dans le cadre des accords d'Oslo - pourrait désormais être remise en question. Quant à ses dirigeants, ils pourraient être déclarés fauteurs d'agression au regard de la loi internationale.

La seule excuse dont les dirigeants palestiniens pourraient se targuer à cet égard, ce serait une situation de détresse extrême résultant, par exemple, d'une violation antérieure des mêmes accords d'Oslo et de la même charte de l'Onu par Israël. Mais Imad Faloudji, à travers sa seconde affirmation, indique lui-même que ce n'était pas le cas. Que s'était-il en effet passé au sommet tripartite de Camp David, pour qu'Arafat "envoie promener" Bill Clinton ?

Barak, faut-il le rappeler, a offert une série de concessions sans précédent : en particulier le partage de Jérusalem entre l'Etat d'Israël et un futur Etat souverain de Palestine, le passage du Mont du Temple sous souveraineté palestinienne, la cession à la future Palestine de 3 ou 4 % du territoire israélien d'avant 1967 en échange du rattachement à Israël des
principales implantations juives de Cisjordanie, et enfin, last but not least, l'acceptation de principe d'un retour en Israël même d'une partie de ceux qu'on appelle les réfugiés palestiniens de 1948.

Et ce sont ces concessions, dont maint journaliste ou analyste français, à l'époque, disait qu'elles brisaient définitivement les tabous qui empêchaient la paix, qu'Arafat a tenues pour insuffisantes et donc rejetées.
Nous savons ce que le président de l'Autorité palestinienne entendait, à Camp David, comme des concessions suffisantes de la part d'Israël. En effet, il avait résumé ses propres exigences dans un document de travail remis à la fois à Clinton et à Barak. Permettez-moi de mentionner quelques unes d'entre elles :

1. Israël assurera un dédommagement intégral pour les pertes matérielles et morales cumulées par les réfugiés palestiniens de 1948 et leurs descendants.

2. L'OLP recevra des compensations pour les biens publics palestiniens passés sous autorité israélienne depuis 1948.

3. Israël versera des dédommagements à tous les pays arabes qui ont accueilli des réfugiés palestiniens depuis 1948, notamment la Jordanie, le Liban et la Syrie.

4. Tous les réfugiés de 1948 et leurs descendants, soit près de 4 millions de personnes, auront le droit de s'installer en Israël, dans des régions où leur sécurité sera assurée et où ils disposeront d'infrastructures convenables.

5. Les réfuigiés qui reviendront en Israël recevront automatiquement la nationalité israélienne.

6. Israël devra modifier ses lois pour faciliter l'intégration des réfugiés.

7. Le droit au retour n'aura aucune limite dans le temps.

8. Une commission internationale devra superviser l'intégration des réfugiés.

La juxtaposition des concessions offertes par Barak et des contre-propositions présentées par Arafat est éloquente. D'un côté, la paix. De l'autre, un retour cynique à la guerre et au vieux projet de démantèlement intégral de l'Etat d'Israël et de sa société.

Dans ce contexte, les propos d'Imad Faloudji, ministre palestinien de la Communication, membre du cabinet d'Arafat, proche collaborateur du Raïs, scellent définitivement, pour qui a des yeux et veut voir, pour qui a un cerveau et veut réfléchir, pour qui a une âme et veut la vérité et la paix, la question de la responsabilité de la crise actuelle.

A ca ira, ca ira, ca ira (Juillet 2001)

La Cour d'appel administrative de Nantes fait décrocher les crucifix de la mairie de Joué-sur-Erdre

La Cour d'appel administrative de Nantes a annulé l'arrêt du TA de Nantes, en date de décembre 1997, relatif aux mairies de Joué-sur-Erdre et de Vallet. Sur plainte de Georges Guillorel et de Christian Jadeau (président de l'Association civique Joué-Langueurs), la Cour d'appel devait se prononcer sur la présence d'un crucifix accroché, depuis une date indéterminée, dans la salle de délibération du conseil municipal de Joué-sur-Erdre, et d'un second, accroché, depuis 1938, à la mairie de Vallet. Elle a considéré que " l'apposition d'un emblème religieux, postérieurement à l'entrée en vigueur de la loi du 9 décembre 1905, à l'extérieur comme à l'intérieur d'un édifice public communal, méconnaît à la fois la liberté de conscience, assurée à tous les citoyens de la République, et la neutralité du service public à l'égard des cultes quels qu'ils soient ". Aussi a-t-elle fait obligation aux mairies, la comtesse Isabelle Le Gualès de Mézaubran (div. D.) et Me Paul Dalon (FD), de décrocher les crucifix sous trois mois.

La Cour d'appel a par ailleurs mis en délibéré l'affaire opposant l'association " Une Vendée pour tous les Vendéens " aux collèges d'Olonne-sur-Mer et de Belleville-sur-Vie. L'association demande le retrait du logo du Conseil général apposé sur les frontons. Ce logo, dessiné en 1943 et retouché à la demande de Philippe de Villiers en 1989, représente deux coeurs couronnés entrelacés, surmontés d'une croix. Dans cette affaire, le commissaire du Gouvernement, Christiane Jacquier, a plaidé le rejet au motif que ce logo, bien qu'inspiré des Sacrés-Coeurs de Jésus et Marie, était original et ne correspondait à aucune iconographie religieuse traditionnelle (VJ).

Picardie : cours de cathéchisme à l'école

Le Courrier picard, révèle que le maire de Villers-Saint-Barthélémy, Pierre Philippart, réquisitionne les locaux scolaires, chaque mardi à 16 h 30, depuis 1996, pour y installer un cours de cathéchisme catholique, en violation du principe de séparation des Églises et de l'État et de la loi du 22 juillet 1983 relative à l'usage des locaux et bâtiments communs (MT).

Loyers des presbytères

Qu'en est-il de la séance du 11 mai 1999 de l’Assemblée nationale où Jacqueline Mathieu-Obadia, député des Alpes-Maritimes, a interrogé le ministre de l’Intérieur sur la possibilité de déroger au droit commun en ce qui concerne les loyers des presbytères de Nice. En effet, l’association diocésaine paye actuellement un loyer annuel de 1 332 F pour la totalité des presbytères de la ville. A la requête de contribuables, les services fiscaux ont estimé la valeur locative à 546 000 F, que l’association diocésaine se déclare incapable de payer. Dans sa réponse, Jean-Pierre Chevènement a rappelé qu’en l’état actuel du droit, les anciens presbytères ressortissaient au domaine privé des communes qui n’étaient pas tenues d’en perpétuer l’usage au profit des ministres du culte catholique. Aucun arrangement financier n’est autorisé en vertu du principe d’égalité de traitement devant la loi. Le ministre a alors suggéré que les prêtres catholiques en difficultés demandent à bénéficier de logements HLM.

Satan Story (Juin 2001)

Tandis que tous les média fustigent Loft Story pour son voyeurisme, personne ne semble choqué par l'idéologie sexuellement  discriminatoire  véhiculée par cette émission.

Pourtant, tout se passe comme si sa production ne vivait que pour gommer tout signe de vie homosexuelle dans ce Loft. Personne ne dit mot d'une idylle survenue entre deux candidates dès la deuxième semaine. Seul un site pirate et un abonnement à TPS peut permettre de d'entrapercevoir leurs ébats sous la douche ! Car ça, bien sûr, pour M6,c'est sans doute du voyeurisme… Pourtant la chaîne ne cesse de nous détailler le moindre début d'érection ou de coït dès lors qu'il est normatif.

La six (qui n'en est à son premier dérapage discriminatoire : Loft Story avait notamment fait hurler Act Up en faisant passer des tests HIV obligatoires à ses candidats) est d'ailleurs la seule chaîne à avoir conçu ce jeu sous forme de prime à l'hétérosexualité. Dans les autres pays où le jeu est diffusé, il s'agit d'une lutte individualiste où les candidats s'éliminent jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Ici, pour gagner la maison, il faut non seulement éliminer ses petits camarades mais aussi former un couple et , bien sûr, un couple hétérosexuel puisque les filles éliminent les garçons et inversement.. jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un "couple idéal" (sic!). Ainsi, non content de reprendre à son compte la promotion de la délation, M6 y a ajouté une touche d'incitation à la couplitude hétérosexuelle . Laquelle ne serait sans doute pas si malsaine si la production avait annoncé la couleur en réservant le casting à des cobayes hétérosexuels .

Au contraire, elle semble s'être régalée à pimenter l'expérience en ayant laissé entrer dans la fosse aux lions une jolie ribambelle de candidats bisexuels voire totalement homos... Lesquels se prêtent complaisement au jeu de 'plus hétéro que moi tu meurs'. Et tout le monde de s'amuser de demander à Untel (visiblement totalement gay) quelle fille il préfère. Et telle fille du loft de se régaler à l'idée qu'elle va convertir un gay et, qui sait, peut-être gagner une maison pour ça !

Comme si se jouait derrière ces murs une triste parodie de nos années adolescentes où la société nous faisait penser qu'il fallait mentir pour s'intégrer (tais-toi, fais semblant et tu gagneras la maison). Un mensonge qui coûte la vie de centaines d'adolescents, terrifiés à l'idée que l'on découvre leur homosexualité, au point qu'ils envisagent parfois de mettre fin à leurs jours. Qui sait ce qu'ils se diront en regardant jour après jour M6, et en réalisant qu'ils ne feront jamais partie de ceux qui gagneront la maison s'ils n'apprennent pas à mentir…

L'avortement en danger aux USA (Mai 2001)
Après des années de réaction parlementaire et de lobbying contre l'avortement, les anti-avortement américains viennent d'enregistrer leur plus grande victoire nationale contre les droits des femmes.

Jeudi soir, une loi (la Unborn Victims of Violence Act) revenant à crimininaliser toute atteinte au foetus a été votée par les représentants américains (252 contre 172). Ce texte considère que le foetus est un "membre de l'espèce Homo Sapiens quel que soit son stade de développement". Antifeministe au possible, le texte prend même la peine de le définir comme une personne "portée par un ventre". Cette nouvelle loi est destinée à "protéger tout foetus contre toute attaque criminelle contre une femme enceinte". Autrement dit, il suffira d'une plainte contre un avortement pour ouvrir une jurisprudence qui devrait conduire dans les faits à voir l'interruption de grossesse interdite.

Ce texte (qui n'est pas le premier mais risque d'être le plus efficace des propositions de loi demandées par les prolife), est passé à la demande de George Bush. Le président américain a commenté son vote en disant : "Cette legislation affirme notre attachement à la culture de vie qui accueille et protège les enfants".

Cette attitude et cette loi n'est pas une surprise pour ceux qui suivent de près l'évolution de la situation américaine. Depuis son entrée en fonction, W. Bush n'a cessé de donné staisfaction à ses alliés de la droite religieuse anti-choix, son ministre de la justice et de la santé sont violemment contre l'avortement, lui aussi et, récemment, une Cour fédérale vient de ré-autoriser la mise en ligne d'un site internet listant les médecins pro-avortement à abattre. Ainsi, en attendant que le droit à l'avortement soit définitivement interdit, les prolife pourront au moins s'amuser à tirer comme des lapins les partisans du choix.


Pour en savoir + sur la droite religieuse anti-avortement américaine, voir le livre de CAROLINE FOUREST sur La Droite religieuse américaine et le mouvement prolife ! (FOI CONTRE CHOIX aux Editions Golias) : http://www.foicontrechoix.freeservers.com

Réorganisation de l'OG en Fédération Sataniste(Septembre 2000 à Avril 2001)

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